Tatsuhiro Sato est devenu un hikikomori, après avoir été renvoyé de l'université. Il développe alors une crainte exacerbée du monde extérieur, d'où sa reclusion. Il se ferme tellement du monde qu'il finit par soupçonner une conspiration montée par la NHK company, armée d'objets ménagers parlants. Son seul ami, Kaoru Yamazaki, est un Otaku fan de Pururin chan, qui l'entraîne dans la confection d'un jeu vidéo érotique. Car selon lui, le monde en deux dimensions est préférable à la vérité, dans laquelle les filles ne pensent qu'à faire souffrir les garçons. Heureusement, un beau jour se présente au héros Misaki Nakahara, une jeune fille bien mystérieuse. Elle lui propose un contrat lui permettant de se guérir de sa vie d'hikikomori, la seule contre partie étant que tout refus de coopérer (suite à sa signature) l'enjoindrait à lui verser un million de yens.

Scénario

Ce qui est agréable dans cet anime, c'est avant tout la façon légère dont l'auteur parvient à faire passer les problèmes de société, surtout ceux touchant aux jeunes, tels que le Hijime (persécutions à l'école), et l'otakisme. On a ainsi un aperçu relativement négatif de la société japonaise, mais assez proche de la réalité.

Graphisme

Un graphisme de qualité variée, autant il peut être étonnant, autant parfois on a l'impression que les personnages sont véritablement baclés. Dommage.

Ambiance

L'ambiance est assez changeante : autant on peut se trouver dans des épisodes drôles et romantiques, autant, parfois, le côté dramatique de l'anime remonte à la surface. Mais ce qui reste constant c'est le mystère plannant autour de la jeune Misaki-chan. Qui est-elle, et pourquoi tient-elle autant à aider Sato ? Mais surtout, comment sait-elle autant de choses sur lui ?

Personnages

Les personnages se développent peu à peu et on apprend à les apprécier. Ainsi, même Yamazaki, l'otaku déchaîné, devient touchant lorsqu'il est amoureux. Chaque personnage dispose de son propre fil conducteur qu'il convient de découvrir et d'approfondir au fur et à mesure des épisodes. J'accorde ma petite faveur à l'adorable petit singe qui déambule un peu partout et n'importe quand avec ses membres élastiques ^^.

Originalité

Je ne sais pas si on peut à proprement parler d'originalité pour cet anime, mais il est toujours appréciable de retrouver, au travers de la fiction, des bases réelles. Ici, c'est l'axe central : le mal être des jeunes japonais. Même si parfois cet axe expose des images malsaines, ou exacerbe certains côtés de la société japonaise contemporaine. NHK ni Yokoso est une oeuvre forte, parfois malsaine, qui n'hésite pas à montrer les travers personnels et les tares des individus. Le spectateur est ainsi balloté entre stupeur et dégoût, mais aussi atteint de fous rires. Surtout, les personnages inspirent énormément de compassion.