Koohestan, petite cité paisible de Perse. Paisible ? C'est ce que pensait Chirine, avant qu'un démon ne vienne la terroriser.
Chaque jour, Chirine accueille les habitués du Sigar Bar avec une bonne humeur insouciante. Elle vit joyeusement dans cette petite ville sans histoire. Mais un soir surgit un dew, un monstre pervers, qui vient la surprendre dans son bain ! Sa rencontre avec un Yazata chasseur de démons va bouleverser sa vie...
"Un brin de fraîcheur". Voilà une expression qui résume assez bien ce premier tome de Yazata. Téméraire mélange entre manga et univers des mille et une nuit, Yazata nous propose un shônen loufoque qui fait même parfois penser à One Piece.
Le dessin, d'un style simpliste, est correct sans non plus faire des merveilles... mais nous autres lecteurs érudits sommes souvent très durss avec la qualité du trait. Un peu trop durs d'ailleurs. Yoshihiro Togashi n'a t-il pas prouvé qu'un manga pouvait à la fois avoir un dessin approximatif et être passionnant ? (Oui, je veux bien sûr évoquer Hunter x Hunter). Quoi qu'il en soit, Yazata n'est pas moche et le style graphique passe bien avec le genre shonen / loufoque.
Yazata a tous les ingrédients d'un bon shonen : un héros pervers, des monstres sanguinaires, des jolies filles et des rivaux limite kéké. Ajoutez une touche d'Arabie (les onomatopées sont en arabe !) et vous obtenez un titre prometteur destiné surtout à un public de jeunes adolescents.
Petit bémol sur les personnages qui ont vraiment du mal à se dégager des stéréotypes du genre... et sur la durée du récit, très attendu et résolument trop court.
Pour son premier titre, Aqua Lumina propose une série sympathique, dont on espère qu'elle s'étoffera à l'avenir. Yazata se lit vite et laisse une bonne première impression.