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Critique Amakusa 1637 volume 2

Trent
Amakusa 1637 #2
Date de sortie : 23 février 05
Prix : 6.95 €
Note du volume 2 :
Natsuki, la lycéenne exilée dans le passé, a enfin retrouvé Miyamoto, son petit ami. Mais celui-ci est devenu amnésique et a oublié qu'il n'est qu'un simple lycéen du XXème siècle... Il pense être Miyamoto Musashi, un combattant de légende. Natsuki va-t-elle arriver à lui faire retrouver sa mémoire ou va-t-elle devoir l'affronter en combat singulier ?

Scénario

Le scénario s'est mis en place dans le tome précédent et va de l'avant dans ce second tome. Les personnages ont résolument pris leur rôle dans cette reconstitution historique tout en conservant les mêmes relations. Ce mélange entre position "officielle" et sentiments personnels produit tout le piment que l'on pouvait espérer d'un scénario si rigide.

Graphisme

Le dessin de Michiyo Akaishi ressemble fort à ce que fut celui de Yuu Watase à ses débuts. Des efforts sont visibles mais le tout est encore loin de la perfection. Hormis les têtes des personnages, le tout manque de finesse et de précision, les décors manquent de consistance et pour être franc, le découpage est un peu anarchique. Le graphisme n'est pas le point fort de Amakusa 1637, il est potable.

Ambiance

Le décors moyenâgeux avec des lycéens des temps modernes pour acteurs principaux... voilà une idée intéressante que tente d'exploiter au mieux la mangaka, et c'est plutôt bien réussi. Amakusa est un Shojo manga dans la pure tradition, un amour impossible, un trio amoureux qui va tourner au bain de sang et des personnages secondaires inexistants... c'est une ambiance qui ne déplaira pas aux fans du genre, mais qui risque de rebuter les autres.

Personnages

Les personnages de Amakusa se résument comme tout shojo manga qui se respecte au trio amoureux Natsuki, Miyamoto et Yatsuka.
Natsuki tente de retrouver sa relation passée avec Miyamoto qui, amnésique fait la sourde oreille et Yatsuka en bon "méchant" tente de prendre sa revanche sur Miyamoto. Bref un parfait triangle qui tourne en rond... dommage que la mangaka n'ai pas fait preuve d'un peu plus d'originalité.

Originalité

Amakusa se démarque d'un shojo classique de par son ambiance moyenâgeuse ... se demarquer ? pas tant que ça en réalité puisque dans le même genre Fushigi Yûgi faisait office de référence. Les similitudes entre ces deux oeuvres sont trop nombreuses pour que Amakusa puisse vraiment ravir le trône à l'oeuvre qui a rendu célèbre Yuu Watase. Reste l'élément central qui ose franchir certains tabous : la religion.

Amakusa poursuit sur sa lancée mais le cruel defaut d'originalité l'empêche de véritablement marquer le coup. Une série à reserver aux fans du genre...

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