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Critique Baki volume 8

Dan Bluesummers
Baki #8
Date de sortie : 13 septembre 06
Prix : 6.25 €
Note du volume 8 :
Annonce : Itagaki Keisuke offre à Dorian – ainsi qu’aux lecteurs – un pass gratuit pour un gigantesque parc d’attraction.
Poursuivi puis encerclé par des milliers de membres du Shinshin-Kai désireux de venger la mort de leur camarade Katô, Dorian se voit forcé d'entrer dans le parc géré par un clown. C’est là que commenceront les affrontements, colossaux cela va de soi.
Il est d’ailleurs important de noter qu’une fois encore, Dorian est mis en avant et que nous l’avons – jusqu’à présent, en tout cas – vu plus souvent que le jeune Hanma Baki, pourtant personnage principal de la BD. Quoi qu’il en soit, cela profite au spectacle et rend la lecture de ce huitième opus particulièrement prenante.

Huit volumes et toujours aucun mort dans le camp des « évadés en quête de défaite ». Ce n’est pas pour autant que nous pourrions dire que la série s’éternise. En effet, malgré huit volumes et une très faible avancée dans la trame principale, les évènements s’enchaînent à très haute vitesse. Car il faut dire que l’histoire n’est pas le principal intérêt de New Grappler Baki, elle pourrait être bouclée en un seul et unique volume s’il le fallait (de manière plus ou moins réussie, avec la victoire des « héros »). L’intérêt est, si tant est que l’on adhère au style et aux excès de l’auteur, la suite de combats gargantuesques, extrêmement violents, originaux et déjantés. Même le passé des différents protagonistes n’est raconté que dans une optique bien précise : entraîner des « combats libres » impressionnants et donner aux personnages une raison supplémentaire de combattre.
Ce qui n’est pas un mal en soi, car ce manga l’assume très bien et n’a d’autre intention que de divertir le lecteur (« That’s entertainment ! »). Alors, nous choisissons de nous laisser porter… Ou pas. Mais le fait est qu’une fois bien rentré dans l’atmosphère exagérée et outrancière de Baki, nous ne pouvons lâcher la bande dessinée jusqu’à la fin de la lecture. Preuve de qualité s’il en est. Cependant, dans un genre plutôt proche – mais en bien plus subtil et intelligent –, ma préférence va au génialissime JoJo’s Bizarre Adventure du grand Araki Hirohiko (chez J’Ai Lu).
Un mot sur le coup de crayon de l’auteur, dont on reconnaît la patte dès le premier coup d’œil : maîtrisé est le mot approprié, même s’il en étonnera plus d’un. Le style de l’auteur est maîtrisé dans sa folie, son extravagance affichée et les nombreuses libertés qu’il prend par rapport à la réalité (les distorsions de corps et autres bizarreries). Le tracé est épais, trop parfois, les détails gagneraient par exemple, à mon sens, à être dessinés avec un feutre plus fin. Néanmoins, cela participe à l’audace artistique d’Itagaki et à l’outrance inhérente à son œuvre.


Un volume distrayant et bien construit donc, sans creux ni baisses de régime et toujours très dynamique. Baki ne révolutionnera pas le monde de la BD nippone, c’est certain, mais ce titre n’en demeure pas moins une valeur sûre pour les amateurs de combats on ne peut plus libres. Mais nous en sommes à vingt-trois volumes de la fin (la série s’est achevé au Japon il y a peu de temps, au trente et unième volume), et restons par conséquent perplexe quant au déroulement et à l’évolution de la série… Espérons qu’elle saura garder de sa folie et tous les excès de l’auteur qui ont amené les lecteurs à adorer (ou détester) cette série. P.S. : Ne vous fiez pas à l’affreuse couverture. Baki © by Itagaki Keisuke / Akita Publishing Co., Ltd., Tôkyô.

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