Avant-dernier tome de la série, l’histoire avance plus doucement ce qui se caractérise par bien moins de morts puisque chaque camps ne comptera cette fois-ci plus qu’une victime. Le récit se concentre plus sur les personnages avec notamment une ouverture par un chapitre spécial relatant les événements 6 mois avant la fin du pacte de non-agression. L’occasion de revoir un peu certains des ninjas à être passés vite de vie à trépas mais également d’assister aux prémices de la relation entre Oboro et Gennosuke. Un chapitre qui vient un peu rompre la noirceur du récit, le tout avec un léger soupçon d’humour mais également de voir les tensions qui n’attendaient qu’à éclater. Ce chapitre terminé, le récit reprend sur le voyage entrepris par les deux clans afin de rejoindre et demander des explications au Shogun sur les raisons de la fin du pacte de non-agression. Cela ne les empêche pas pour autant de continuer à combattre et de tendre des pièges. L’occasion pour Tenzen, toujours aussi détestable, de mourir une nouvelle fois mais révèle plus ou moins, par la même occasion, le « secret » de son immortalité. Beaucoup moins de duel donc, il n’y en a véritablement qu’un ici. Celui-ci est bien construit mais le récit s’y attarde un peu trop. Le but est de s’attarder un peu plus aux sentiments des personnages mais il aurait été préférable de passer à la suite vu l’intérêt que celle-ci a des chances d’avoir sur l’histoire. En effet, l’un des intérêts de ce tome est de mettre en avant, non seulement la révélation aux deux clans du but de leur combat mais également de voir s’y impliquer l’un des deux camps pour lequel ils se battent. Celui-ci ayant bien l’intention d’aider le clan qui le représente afin de mettre son héritier sur le trône. Cela permet également au manga de revenir plus sur le contexte historique du récit ce qui n’est pas loin de me déplaire pour ma part. Malheureusement, les répercussions d’une telle alliance n’est pas encore certaine surtout qu’il ne reste plus qu’un tome et qu’on ne peut s’empêcher de se demander comment tout cela va-t-il bien pouvoir finir (Au passage, je n’ai pas encore vu l’animé pour ma part et je ne sais pas si les deux fins sont similaires) sans que la fin soit bâclée car ces derniers événements pourraient bien relancer le récit de manière efficace. Même si Basilisk n’est pas une référence du genre et aurait mérité d’être plus approfondi au niveau du scénario, ce qui l’aurait sans nul doute rendu bien plus attrayant et passionnant (mais aurait nécessité aussi plus de tomes), je trouve qu’on accroche plus aux derniers tomes et on s’attache plus aux derniers survivants, l’effet de massacre de départ ayant disparu. En tout cas, malgré une légère crainte et appréhension quand à la conclusion, j’attend celle-ci avec une certaine impatience.