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Critique Beck volume 13

Dan Bluesummers
Beck #13
Date de sortie : 13 septembre 06
Prix : 7.50 €
Note du volume 13 :
Apparition surprise de Ryûsuke à Seattle, alors que les membres de Beck étaient allés voir la tombe de Jimmy Hendrix. Le groupe est à nouveau au complet, enfin ! Et ils vont chanter au fameux Lizard House où sont passés tant de groupes de rock alternatif (Nirvana, entre autres)… Serait-ce enfin la renaissance et la chance de Beck ? Il vaudrait mieux, l’avenir de Lucille en dépend…

Il fallait oser créer une série se basant essentiellement sur la musique (et les rapports humains), sans possibilité de créer un fond sonore. Si on nous en avait parlé il y a quelques années, nous n’aurions pu croire à un tel projet (vous me direz que Bremen et Nana se déroulent également dans l’univers de la musique, mais ce n’est pas là dessus que repose le manga, mais plutôt sur les moyens de parvenir à la célébrité pour l’un, et sur les rapports qui se tissent entre les personnages dans l’autre). Avec Beck, Sakuishi Harold réussit l’exploit de nous fasciner avec ces mélodies muettes, que l’on ressent grâce à la seule force de la mise en page. En effet, cette dernière est des plus réussie (pensez aux pleines pages chargées d’émotion, souvent sur fond noir afin de mettre en avant les protagonistes), elle offre au lecteur une grande intensité et comble les quelques lacunes graphiques de l’auteur. Chaque page est un régal et nous fait frissonner de bonheur, comme happés dans cette univers musical. Celui de Beck, plus connu aux Etats-Unis sous le nom de Mongolian Chop Squad.
Pour ce qui est de l’histoire, elle est toujours aussi bien orchestrée, laissant autant de place aux rencontres musicales et au développement des personnages (et de leurs talents musicaux). Tous sont d’ailleurs très attachants, et Ryûsuke dégage un charisme incroyable, qui représente bien son génie en tant que guitariste. Mais il faut avouer que Koyuki aussi se fait une petite place au fil du temps et devient de plus en plus impressionnant.
Le tome se termine en apothéose, ce qui laisse présager du meilleur pour le quatorzième. Vivement !


En refermant un volume de Beck, à chaque fois une drôle de sensation s’empare de moi. Un plaisir inexplicable ressenti devant ces concerts-papiers à la mise en page si intense et surprenante. Heureux d’avoir élargi ma passion pour la bande dessinée au manga, média tout à fait unique qui s’attarde sur des sujets rarement évoqués dans la BD franco-belge (j’entends par là que la production japonaise s’intéresse parfois à un sport ou à une activité en particulier, ce que les autres formes de BD ne font que rarement – cela n’altère en rien mon amour pour la BD franco-belge, il ne s’agit là que d’un constat) et encore moins utilisée en tant que thème principal. Un treizième volume tout à fait indispensable donc, comme le reste de la série (même si le premier album nous avait laissé perplexes quant au déroulement de l’histoire). A posséder ! P.S. : A noter la couverture à l’arrière, prise de l’album The Score des Fugees (très bon, soit dit en passant). © 2000 Sakuishi Harold. All rights reserved.

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