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Critique Beck volume 8

Dan Bluesummers
Beck #8
Date de sortie : 26 octobre 05
Prix : 7.50 €
Note du volume 8 :
Suivez le groupe Beck essayer de percer dans le milieu de la musique… Que cherche Leon Sykes, producteur du label JR, auprès de Ryûsuke ? Quelle sera l’accueil du public quant au film sur la tournée des Breed (dans lequel Koyuki apparaît) ?

Scénario

Le scénario avance, fait son petit bonhomme de chemin, à son rythme et sans jamais en manquer (de rythme, pour ceux qui n’auraient pas suivi). Ainsi, de nouveaux personnages apparaissent sans cesse et l’album se lit rapidement tout en restant très intéressant et intense; jamais nous ne ressentons la moindre longueur, chaque scène est savamment dosée de manière à n’être ni trop longue, ni trop courte (autrement dit, sans jamais nous ennuyer ni nous laisser sur notre faim). Bref, Sakuishi Harold gère habilement son intrigue qui n’a pas perdu l’intérêt qu’on lui trouvait à ses débuts, bien au contraire.
Il est également important de noter que plus nous avançons et plus le récit devient dense. Pourtant le mangaka ne perd jamais de vue le thème principal, ce qui est assez remarquable étant donné qu’il s’agit d’un problème assez fréquent lorsque les séries deviennent trop vastes : en essayant de trop en faire, l’auteur perd le fil (et, accessoirement, ses lecteurs).

Graphisme

Toujours aussi vif et attachant, le dessin souffre, néanmoins, toujours des imperfections déjà mises en avant dans les critiques des volumes précédents : un léger manque de maîtrise qui survient de temps à autre (toutefois, cela se fait de plus en plus rare) et des expressions faciales exagérées à l’extrême (ce qui, je dois l’avouer, ne me déplait pas mais pourrait en rebuter certains). Et une fois de plus, ce qui surprend en regardant le graphisme de Beck, c’est l’intensité que Sakuishi arrive à exprimer à travers certaines planches extrêmement vibrantes et puissantes (notamment les scènes de concert ou autres manifestations artistiques), pour lesquelles il adapte sa mise en page de manière brillante.
Le coup de crayon de l’auteur n’a de cesse de s’améliorer, et on ne va certainement pas s’en plaindre !

Personnages

Ce tome marque un tournant radical dans la vie de Koyuki : il passe au cinéma et ce, à travers le monde. Bon, comme d’habitude, il ne change pas beaucoup, mais il est intéressant de le voir réagir aux évènements qui, bien souvent, le dépassent. De plus, sa relation avec Maho est de nouveau mise en avant, ce qui le pousse à réfléchir… Quant à Ryûsuke, bien des choses vont lui arriver dans ce huitième volume et ce protagoniste n’a pas fini de nous épater. Pour ce qui est des autres membres du groupe, ils sont cette fois-ci moins présents, un autre aspect de la vie des deux personnages principaux étant mis en avant.

Originalité

La série garde son ton particulier et plutôt unique en abordant cette fois-ci la dure réalité du show business (ou show-biz, pour les intimes), en comparant les univers diamétralement opposés de Koyuki et son « rival » (si je puis dire…) Yoshito, mais également en faisant une incursion assez frappante chez un producteur aux activités on ne peut plus illégales. Mais outre cette ambiance qui lui est propre et dont je viens de faire mention, l’originalité de Beck vient du fait que l’histoire est racontée de deux points de vue différents : celui de Koyuki et celui de Ryûsuke. Procédé narratif très intéressant, tout du moins à mon sens, qui permet de donner une profondeur supplémentaire à l’œuvre.

Beck numéro huit confirme sa place à part dans le monde du shônen : une bande dessinée dynamique et fraîche, débordant d’énergie et sans temps mort. Jusque là, rien de bien particulier, et pourtant, pour je ne sais quelle raison, ce titre arrive à sortir du lot. Vivement la suite (le CD accompagnera finalement le prochain volume). Beck © 2000 Sakuishi Harold / Kodansha Ltd., Tôkyô.

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