Le mystère du bras de Kanzeon (pour faire court) s'éclaircit. Il représente matériellement les instincts primaires qui sont "refoulés" par la société. Les questions que se posaient Kakujô sur la vie et son origine trouvent alors leurs réponses dans ce concentré de violence, mais il n'a pas réussi à canaliser cette énergie destructrice. Est-ce à dire que l'homme en lui-même en est incapable ? Pourtant, le mangaka laisse une ouverture sur une possible "rédemption", la soeur de Mao, Mayo, lui permettant de garder un contact avec son humanité.
Mais pour combien de temps ? Après tout, l'intérêt de ce manga est de montrer de l'horreur et de l'action, et pour le moment c'est un cocktail qui marche plutôt bien ici.
Passé les premiers moments de rejet, on s'aperçoit que ce manga n'est pas dénué d'intérêt au niveau de son discours sur l'humanité. Ca ne laisse pas beaucoup d'espoir quant à la vision qu'a le mangaka, mais il nous propose un manga qui, par-delà les scènes de violence propres au genre, a une idée directrice intéressante. On a quand même envie de savoir comment va se terminer l'histoire pour nos héros.