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Critique Black Rose Alice volume 1

Chiara
Black Rose Alice #1
Date de sortie : 09 juillet 09
Prix : 6.95 €
Note du volume 1 :

À Vienne, en 1908, Dimitri est un jeune chanteur en plein succès. Fort de cette réussite, il enchaîne les conquêtes utiles à sa carrière avec son meilleur ami, Théodore. Au détriment de son amour réel pour une jeune fille de la noblesse, Agnieszka, que Théodore doit justement épouser.

Lorsqu'il apprend qu'Agnieszka a finalement perdu sa "pureté", celui-ci entre dans une colère noire et se dispute avec Théodore. En le quittant, il se fait renverser par un fiacre. Déclaré mort, celui-ci se réveille muni d'une personnalité et de capacités insoupçonnées. Ce n'est que lorsqu'une série de suicides touche son entourage que celui-ci se rend compte que quelque chose a changé en lui, pas seulement de manière physique.

À Tokyo, en 2008, Azusa, une jeune enseignante, tente de lutter contre les sentiments qui l'envahissent peu à peu à l'égard de l'un de ses élèves. Mais un accident de voiture vient tout bouleverser. Alors qu'elle est dans le coma, Azusa rencontre Dimitri qui lui propose un marché en échange de la guérison de l'élève...



Mangaka talentueuse, il n'est donc pas surprenant de constater que ce titre promet d'être à nouveau un chef-d'oeuvre.

Au niveau technique, Black Rose Alice est mis en valeur par une édition impeccable, avec une double jaquette magnifique, une postface qui analyse de manière pertinente ce premier tome et le replace parmi les grandes oeuvres de Setona Mizushiro.

En effet, même s'il ne se situe pas exclusivement dans le milieu scolaire, les sentiments humains que l'on y retrouve sont les mêmes que peuvent éprouver les personnages de ses précédents mangas. Preuve en est que la manière dont elle décrit les sentiments, aussi bien par l'attitude des personnages que par les scènes métaphoriques, fonctionne à tous les niveaux.

Dans cette histoire, Setona Mizushiro re-définit le mythe du vampire en lui attribuant ses propres codes : comme le signale ironiquement Dimitri, il peut aller à l'église, supporte les crucifix et la lumière du jour. Par contre, la notion de "créature de la nuit" prend tout sons sens, avec des éléments comme les facultés qui augmentent avec la tombée de la nuit ou encore la véritable fusion de Dimitri avec les araignées noires, comme dans les cauchemards.

C'est cette noirceur qui va entourer les vampires, et les posséder jusqu'à leur faire commettre des actes irréparables.

Pourtant, face à tant de mélancolie et de tristesse, on sent que l'amour, le vrai, est présent, et qu'il pourrait être la première étape vers la rédemption des personnages, de Dimitri surtout.

C'est donc un manga très sombre en apparence, mais qui promet énormément : de l'humour, du mystère, de l'horreur, et surtout de l'amour.

 

Critiques Black Rose Alice volumes par volumes

 
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