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Critique Blazer Drive volume 9

Vyse Skern
Blazer Drive #9
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 9 :

 

L'assaut des Guardians sur le quartier général de la Kirinkai se poursuit. Alors que Kuroki tente d'échapper aux flammes infernales de Sumiya, Daichi affronte Makiura dans un endroit étrange à mi-chemin de deux mondes parallèles. Le chef de la Kirinkai, sous les traits du frère de Daichi, vaincra-t-il notre héros ? Les liens qu'il entretient avec Daichi et Kaine seront-ils enfin dévoilés ? Le neuvième et dernier volume de Blazer Drive vous le révélera !



 

Après un tome 8 abracadabrantesque dans lequel Seishi Kishimoto nous amenait une révélation aussi mal amenée que préjudiciable, on pouvait bien se demander voir comment celui conclurait sa série même si d'un autre côté on aurait aimé voir le carnage s'arrêtait là. Heureusement, il va redresser la barre pour cet ultime volume. S'il est impossible de gommer toutes les erreurs de l'auteur, celui-ci tente au mieux de limiter les dégâts tout en essayant d'offrir un final de qualité.

 

Tout d'abord il revoit son concept sur le monde des Mystickers qui ne serait qu'un rêve afin d'y trouver une explication plausible qui ne viendrait pas trahir son œuvre. Dans ce domaine là il ne s'en sort pas trop mal rachetant le douloureux constat du précédent volume. Ce n'est pas parfait et l'ensemble manque cruellement d'explications mais l'histoire regagne une certaine crédibilité.

Au niveau du combat final, sans être particulièrement exaltant, Kishimoto réussi à lui donner ce côté grandiloquent et désespéré qu'on est censé attendre comme conclusion d'un shônen de ce genre. C'est classique, peu marquant mais efficace malgré quelques maladresses. En même temps, on ne pouvait guère s'attendre à un miracle mais l'auteur réussit là aussi à redresser la barre. Il réussit d'ailleurs bien à glisser ses flashbacks au cours de l'affrontement final afin de s'étendre une dernière fois sur le passé de Kuroki et de Daichi, surtout dans la relation de ce dernier avec son frère, une relation qui est au cœur de cette conclusion. Toutefois, tout cela verse trop la mièvrerie ce qui gâche en grande partie leurs interventions. Tous les gros clichés sur les bons sentiments, l'amitié, sont là. En même temps, c'est une habitude chez l'auteur, comme dans d'autres plus reconnus il est vrai, malheureusement il manque totalement de subtilité pour toucher le lectorat visé.

L'avantage de tout cela c'est que l'auteur en profite pour faire revenir presque tout le monde. C'est somme tout assez logique pour une conclusion et même si certains personnages secondaires n'ont jamais vraiment servi, c'est une bonne idée de les avoir inclus et de leur avoir donné un rôle, même minime, à jouer. Au moins, ça permet d'occulter en partie le fait que la fin prématurée de la série qui s'en sera surtout ressenti dans le tome précédent apportant une conclusion plutôt correct.

Finalement, s'il se rattrape sur la fin, la conclusion de Blazer Drive est à l'image de la série peu intéressante. Seishi Kishimoto s'est perdu dans nombreuses fois sans visiblement savoir où il allait et cela s'en est ressenti. Si le fait de terminer sa série lui a apporté une certaine régularité dans ce dernier tome, son final paie le prix de ses errements passés. C'est d'autant plus regrettable qu'il avait bien avancé avec sa précédente série Satan 666, Blazer Drive n'en a absolument pas profité régressant même sur certains points. C'est dommage car ici aussi Kishimoto avait quelques bonnes idées mais elles ont été mal exploitées et ce qui a donné une série médiocre, sans grand intérêt.

 

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