Le onzième volume de C'était Nous fait enfin la lumière sur un certain nombre d'événements qu'on devinait grâce aux quelques indices laissés dans les précédents volumes. Les choses sont plus complexes qu'elles n'y paraissent et les relations entre les protagonistes se creusent semant le doute dans les coeurs. L'utilisation du flash-back augmente l'intensité des sentiments de chacun voire même des éléments qui sont, somme toute, simples. En effet ne pas savoir ce qu'il advient de quelqu'un qui nous est cher augmente l'inquiétude et l'appréhension. Tout ceci place aussi Nanami devant une décision importante... Le récit en lui-même n'a rien d'exceptionnel, certains volumes étant même très "clichés". Cependant la façon d'amener l'histoire rend celle-ci attrayante et fait le lecteur s'impliquer dans le récit. Quant aux protagonistes, ils ont plus de relief après les souffrances qu'ils endurent ce qui les rend plus humains. Le graphisme de Yuuki Obata est tout en rondeur et quelque peu déroutant par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir. Cependant les traits du mangaka semblent s'affirmer et soulignent l'évolution des personnages. C'était Nous est un manga qui "mûrit" et qui de ce fait intéresse plus le lecteur. Une série à découvrir chez Soleil.