Ce deuxième tome, sorti dans la foulée du 1er s’axe tout d’abord sur la relation entre Chocola et Pierre. Ce dernier semble plus que jamais décidé à séduire la jeune sorcière. Celle-ci n’y est d’ailleurs pas indifférente à celui-ci et se laisse de plus en plus aller à ses sentiments. Toutefois, les intentions de Pierre nous sont dévoilés et le personnage se montre sous son vrai jour. Ces révélations vont amener Chocola à retourner dans son royaume afin d’en apprendre davantage sur l’histoire des siens et sur la véritable identité de Pierre. Ce passage est l’occasion pour le lecteur de découvrir le monde magique des sorcières. De nouveaux personnages apparaissent comme les amis de Chocola qu’elle a du laisser pour venir sur Terre, notamment Houx et Saule, deux garçons au caractère proche de celui de Chocola et affichant clairement leurs sentiments pour elle. On en apprend aussi plus sur le fonctionnement du royaume magique, ses habitants et certaines coutumes. C’est également l’occasion de découvrir la Reine Candy, la mère de Vanilla ainsi que le grand-père de Chocola, Corne. Tout cela fait de ce volume, un tome important à propos de l’intrigue vu qu’il dévoile sur bien des aspects ce qui s’annonce être l’intrigue principal de la série. Le récit se recentre donc mais toujours autour de Chocola qui reste le personnage central et laisse sa camarade en retrait. Leur relation évolue toutefois et les premières dissensions entre les deux jeunes filles apparaissent notamment à cause de leur différence de caractère mais également de l’ancienne rivalité de leurs mère. Plus étonnant encore, à cela s’ajoute le « soutien » semble t’il inattendu que porte la Reine Candy à Chocola et celui d’une mystérieuse femme. Un tome 2 plus intéressant donc. Non seulement, il lance vraiment l’intrigue mais on évite également de se perdre dans les diverses petites histoires romantiques qui auraient noyé le récit comme on aurait pu le craindre. En tout cas, il devrait sans mal intéresser ceux qui ont pu apprécier le 1er tome et, sans rendre ce début de série marquant, il en confirme le charme enfantin et un brin déjanté grâce au style si particulier de Moyoco Anno.