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Critique Coq de combat volume 12

Dan Bluesummers
Coq de combat #12
Date de sortie : 14 septembre 05
Prix : 7.50 €
Note du volume 12 :
Le combat du « Lethal Fight the Millenium » opposant Sugawara Naoto à Narushima Ryô est sur le point de se terminer, quand soudain Ryô se souvient de quelque chose d’important qui pourrait l’aider à remporter la victoire…
Mais est-ce que le dénouement de cet affrontement au Tôkyô Dôme règlera tous les problèmes entre ces deux hommes que presque tout oppose, ou préfèreront-ils régler leur différend dans une ultime lutte à mort ?


Scénario

Le volume précédent avait déjà fait sensation en poussant autant le scénario sans jamais quitter le ring, il s’agissait d’un passage important dans la vie de Ryô. Cette fois-ci, il s’agit d’un album de transition et nous quittons le tournoi pour un passage non moins important dans la vie de notre ani-héros, qui « retrouve » enfin sa sœur, Natsumi. Hashimoto Izo, le scénariste, réussit, même dans un moment sensé être réjouissant, à imposer son style, ainsi la noirceur entoure encore une fois son récit et ce moment devient tragique. D’autre part, il ne cherche jamais la facilité, et ne facilite pas non plus la vie à ses personnages, à qui il ne cesse d’arriver malheur : il semble n’avoir aucune compassion pour eux et leur fait la vie dure, les faisant avancer de choc en choc.
En plus du côté extrêmement sombre inhérent à ce manga, ce tome remplit parfaitement son rôle de transition en décrivant une sorte de calme avant la tempête. Doté d’un rythme dynamique et d’une excellente narration, il se lit très vite et avec intérêt, nous donnant surtout envie de découvrir la suite.

Graphisme

Graphiquement, le dessinateur suit son compère au niveau de la noirceur et renforce la dureté de l’histoire en représentant la violence de manière brute. Les deux hommes se complètent admirablement tant leur travail, chacun dans sa discipline, est similaire. Maîtrisant leur sujet sur le bout des doigts, on pourrait facilement penser que c’est une seule et même personne qui est à l’origine de l’œuvre, et pourtant…
Le dessin est extrêmement détaillé, vif et précis, disposant d’une réelle spontanéité et d’une grande force. Il fait la part belle aux protagonistes, laissant un peu les décors de côté (quoique lorsqu’il y en a, ils sont d’une rare beauté), mais on ne peut pas se plaindre tellement les planches sont belles et expressives. Bref, le coup de crayon de Tanaka Akio est violent, percutant, tout simplement bestial (bien qu’il ne le soit pas autant que celui d’un Nagai Gô ou Miura Kentarô…) et parvient à brillamment mettre en image l’histoire dérangeante et torturée de Hashimoto.

Personnages

Dans ce tome, les personnages n’évoluent que très peu, mais nous ressentons pendant un temps une sorte d’appaisement chez Ryô, heureux d’être à nouveau avec sa sœur. A part cela, l’apparence de cette dernière surprend toujours autant, mais nous sommes aussi très surpris par son état mental. Quant à Sugawara, le prochain volume sera certainement à son honneur, mais il n’est pas très développé dans celui-ci, consacré aux retrouvailles de Ryô et de Natsumi.

Originalité

Beaucoup d’éléments rendent Coq de Combat particulièrement stupéfiant, et original. Par exemple, son personnage pour le moins particulier, étant donné que c’est un anti-héros; la crudité extrême du récit est étouffante, mais nous désirons tout de même en connaître la suite et le dénouement; et plus étonnant encore, nous nous surprenons même à avoir de la compassion pour le personnage principal, qui nous a longtemps semblé abject. Par conséquent, on peut dire que c’est un manga déstabilisant puisqu’il prend à contre-pied de nombreuses valeurs souvent mises en avant dans la bande dessinée.

Comme toujours, on ne ressort pas de la lecture indemne, avec les auteurs de Coq de Combat (Shamo) il n’y a pas de fioritures, c’est une histoire dure et cruelle qui s’offre à nous sans effets destinés à l’adoucir. C’est un récit brut, sombre et choquant, accompagné de dessins d’une qualité exemplaire qui font de ce titre une BD à découvrir, indéniablement, bien qu’elle ne plaira certainement pas à tous. Shamo © by Tanaka Akio / Hashimoto Izo / Futabasha Publishers Ltd., Tôkyô.

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