Pris dans l'incendie de l'hôtel où il passait ses vacances, Daigo doit faire sortir à tout prix les autres pensionnaires, prisonniers des flammes. Toutes les sorties de secours sont bloquées et il ne reste plus qu'une solution au jeune pompier. Une solution qui pourrait bien lui coûter la vie !

Scénario

Masashito Soda nous montre au travers de deux interventions que Daigo n'est decidement pas un simple manga traitant de la vie des pompiers. Même si les situations ressemblent plus à des mises en scène que des faits réalistes, on se laisse prendre au jeu, faisant confiance au mangaka pour nous etonner une fois de plus.

Graphisme

Le dessin de Masashito Soda est assez hétérogène, allant du très soigné, beau, posé à un graphisme un peu brouillons, épuré et reflettant une impression de baclé. Baclé ? non pas vraiment, si on analyse un peu plus ces phases de "lignes folles" on se rend compte que le dessin est à deux vitesses et colle bien à l'ambiance. Souvent posé lors des phases de repos ou d'émmotion, les lignes se déchaînent au coeur de l'action comme pour refleter le chaos qui y règne. L'adaptation souffre, cette fois ci de quelques ecart de qualité, coupant parfois les bulles sur le bord de la page, mais ce n'est rien de bien méchant.

Ambiance

On a du mal à s'immerger totalement dans Daigo, les mises en scènes sont tellement folle que l'on a peu de mal à s'identifier au héro qui tient plus du Superman que du pompier . On reste un peu passif et l'on attend la prochaine abération héroique que pourra nous pondre maitre Soda. Cependant on se laisse mener par le bout du nez sans trop broncher voire en manifestant de la curiosité.

Personnages

Daigo est assurément le point central de la série. Plus qu'un fils conducteur c'est un véritable point névralgique. Hormis les quelques chefs de Daigo, tous les autres personnages ne font que graviter autour de lui influençant finalement peu sur lui donc sur le scénario. S'il est trop surhumain pour être vraiment crédible, Daigo amuse et fait rêver, à defaut de declencher des vocations, il nous fait tout de meme passer un bon moment.

Originalité

Daigo est au manga ce que Backdraft était au cinéma. La référence en matière de pompier donc, tout du moins en france. Et en tant que reférence, il fait force d'originalité. Les situations sont si despespérée et les solutions innatendues que l'on ne peut objectivement pas faire de rapprochement avec d'autre parutions. Cependant l'expressivité excessive de Daigo fait beaucoup penser à ce qu'on peut trouver dans Umizaru.

Daigo est un shonen-plaisir, le genre que l'on prend en petit bonus avec ses parutions habituelles dans sa crèmerie préférée. Ca detend même si l'on ne parvient pas vraiment à entrer dans l'histoire.