Le futur est surpeuplé à cause d'un seul homme : Junta Momonari le "méga play boy". Pour résoudre le problème, Karin Aoï est envoyé à notre époque afin de le stériliser. Malheureusement, une erreur dans les capsules lui fait injecter le gène de "méga play-boy" à Junta ... DNA² est un manga très agréable qui change de ce à quoi nous avait habitué Masakazu Katsura, qui avait plutôt tendance à s'illustrer dans des registres plus orientés Shojo jusqu'à présent (comme l'illustre Video Girl Aï). Un manga simple à lire, beau, distrayant et fun, qui plaira à tous ceux qui ne sont pas allergiques aux petites culottes !

Scénario

Un scénario qui ne mérite peut être pas un award, mais qui met en place une intrigue qui s'avère fort sympatique et bien menée. Les rebondissements sont bien présents et les idées loufoques bien là : la furieuse envie de vomir de Junta dès qu’il aperçoit une fille un peu trop dévêtue est l'exemple le plus probant et donne lieu à des situations cocasses !

Graphisme

La patte de Masakazu Katsura est passée par là ... et ça se voit. Le plus efficace se retrouve dans les scènes d'action avec un coup de crayon maîtrisé de bout en bout pour un rendu des combats qui, il faut l'avouer, a vraiment la classe. C'est d'ailleurs lors des phases de castagne que l'on se rend compte des clins d'oeil glissés à Dragon Ball Z. En effet, les "méchants" sont dans la même veine et Junta a tout d'un Son Gokû quand il commence à s'énerver. On sent que Masakazu Katsura s'est lâché (après des oeuvres plus calmes comme Video Girl Aï ou Shadow Lady) et c'est tant mieux.

Ambiance

Les combats sont très bien menés mais les scènes à caractère humoristique permettent d'assurer une ambiance très accrocheuse : Junta qui prend envie de vomir quand, par exemple, Tomoko est en petite tenue, nous donne droit à un festival de grimaces impossibles de la part de celui-ci. Excellent. Le découpage et le cadrage font aussi honneur au rythme effréné du manga.

Personnages

Le personnage de Junta est attachant. Son côté parfois un peu "boulet" et sa transformation en "méga play-boy" qui tranche radicalement avec celui qu'il est habituellement, lui donne un côté sympathique. Et puis, ses vomissements répétés dès qu'il voit une fille un peu dénudée, donnent droit à des situations très embarrassantes pour lui, mais vraiment "poilantes" pour nous lecteurs. N'empêche, on regrettera que l'auteur n'ait pas un peu plus approfondi les personnalités des personnages. On ne s'encombre pas de détails concernant ce que sont réellement les différents protagonistes, c'est le strict minimum pour mener à bien l'histoire. On a affaire à une analyse assez plate des personnages, un manque de profondeur que l'on imputera à un récit malheureusement réduit à seulement 5 tomes. Un peu dommage.

Originalité

Le scénario est assez original. Junta est un peu "Don Juan malgré lui" et Karin Aoï, venue du futur, est chargée de lui injecter un nouvel ADN. L'histoire est un bon mélange de plusieurs genre : action, sentiments, baston sur fond de science-fiction. Un curieux mélange certes, mais assez efficace.