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Critique D.N.Angel volume 4

Dan Bluesummers
D.N.Angel #4
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 4 :
D.N.Angel est un shôjo manga de Yukiru Sugisaki qui remporte un franc succès au Japon. Publié dans le magazine Asuka de chez Kadokawa Shoten, ce manga comporte aujourd'hui dix volumes reliés.

Daisuke Niwa est un collégien provenant d'une famille un peu spéciale, et il a un don particulier : il peut se transformer en Dark, un voleur fantôme légendaire. Mais le problème, c'est qu'il ne contrôle pas parfaitement cette capacité, puisque au contact de Risa, dont il était amoureux, il se transforme, ce qui peut entraîner des situations assez cocasses.
Dans ce volume-ci, nous avons quatre histoires différentes (dont deux chapitres "spéciaux" et un ont shot sans rapport avec la série) qui nous racontent un vol, mais aussi l'évolution des sentiments que les personnages éprouvent...


Scénario

Le scénario s'étoffe de tome en tome et devient de plus en plus intéressant et agréable à suivre, on en apprend plus sur les personnages, leurs intentions et leurs sentiments, mais aussi sur leur passé.
La mise en scène gagne en qualité, c'est beaucoup plus net, lisible et mieux découpé. La narration a donc pas mal évoluée d'un volume à l'autre, et dans le bon sens du terme : on ne se perd plus dans tous ses détails et ces planches assez mal construites (des cases disposées un peu de partout qui nous poussent à nous demander par laquelle commencer). De gros progrès sur ce point là, donc.

Graphisme

Tout au long du volume, on est époustouflé par la qualité graphique de ce manga. Un trait beau, fin et parfaitement maîtrisé ainsi qu'une parfaite utilisation des trames qui permet de magnifiques jeux d'ombres et de renforcer l'impact de certaines scènes. Un grand nombre de détails, un dessin très dynamique et vivant, sans aucuns problèmes de proportions, ainsi qu'une parfaite maîtrise du SD (Super Deformed). Notons également que les pages colorisés (trouvable seulement dans les chapitres en prépublication au Japon ou sur la couverture) sont vraiment belles et réussies.
Un style excellent dont on ne se lasse pas, un régal pour les yeux...

Ambiance

Une ambiance très agréable et assez "bon enfant". C'est drôle, touchant, attendrissant et ce petit côté surnaturel donne un plus à ce shôjo. On est loin des shôjo manga où tout tourne autour des relations, ici, même si ça a bien évidemment une certaine importance, il y a aussi une histoire et chaque personnage a son importance.

Personnages

Des personnages très attachants et agréables à suivre. De plus, la qualité de dessin entraine des personnages extrêmement beaux et parfois même charismatiques (Dark, Hiwatari et... quelqu'un d'autre qui fait son apparition dans ce tome). Certains protagonistes qui semblaient, au départ, assez banals sont finalement intéressants et de plus en plus développés au fil des tomes.
Pour ma part, je suis très attaché à Niwa et Riku, et j'adore Hawatari et Dark.

Originalité

Un garçon qui hérite des pouvoirs qui se transmettent de génération en génération dans sa famille, il est amoureux d'une fille mais elle a une jumelle, les deux filles semblent avoir des sentiments pour lui... Tout ça n'est pas extrêmement original, mais certains points sont très bien pensés et ce shôjo a un côté très rafraîchissant non négligeable.

Un shôjo manga d'une qualité graphique exceptionnelle, au scénario prenant et aux personnages attendrissants. On prend un certain plaisir à suivre ces histoires, et pour la première fois, on a vraiment hâte au volume suivant (puisque le dernier chapitre n'était pas une histoire complète, mais à suivre...). Au fil des tomes, ce manga s'améliore sur bien des points, et depuis le volume trois, on peut facilement comprendre d'où vient son succès au Japon. Mais qu'en est-il en France ? Je ne sais pas, mais en tout cas, Déclic Images compte sortir la version animée. En définitive, une lecture agréable que je conseille aux fans de shôjo mais aussi à ceux qui apprécient les shônen. Comme l'avait dit Glénat, c'est un "shôjo pour tous".

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