Voilà ce qu'on peut lire sur le site de l'éditeur Soleil et cette phrase décrit assez bien l'univers de Dorohedoro, à cela près qu'il n'y a pas trop d'affrontements entre les mages et les habitants de Hole dans ce 5e volume. Cependant, même entre mages, des combats éclatent laissant toujours de nombreuses victimes (ici pas de demi-mesure, c'est vraiment tuer ou être tué). Sans en avoir l'air Hayashida met en place les éléments clés du récit qui amèneront (peut-être) chaque protagoniste à atteindre le but qu'il poursuit. Le récit se déroule d'ailleurs sans temps mort et une foule d'informations nous est donnée, les flash-back, entre autres, permettent de mieux comprendre les événements qui se succèdent. La mangaka a d'ailleurs choisi de faire se chevaucher passé et présent dans la narration nous donnant ainsi l'information "nécessaire" à la compréhension juste au bon moment. Au niveau graphique, la dureté des protagonistes ainsi que celle des décors transparait bien mettant de suite dans le contexte et l'effet un peu brouillon rend l'environnement plus chargé voire même crasseux augmentant l'apparence sordide de certaines situations ou de certains endroits. Les dessins sont détaillés tout en restant très simples et le découpage classique rend la lecture simple. Dorohedoro est un manga plein de rebondissements qui ne déçoit pas le lecteur et qui semble prometteur. A ne pas mettre entre toutes les mains même si le ton est assez léger.