Entre Now then, Here There (anime de Akitaro Daichi) et Nausicaa du célèbre Miyazaki, Edison Fantasy Science est une bonne surprise que l'on n'attendait pas ! Milo est une jeune fille vivant dans un royaume épargné par le monde. Fraîche et désinvolte elle a soif de méchanique et de découverte ! Elle va donc partir, toute naïve qu'elle est, découvrir un monde dont elle ignore tout. Emportant le lecteur dans sa poche, Milo va donc entrer en contact avec un monde en guerre où la technologie est reine. Cet univers très riche de Tetsuroh Kasahara se dévoile par bribes, sans brûler d'étapes, comme si le mangaka avait peur de trop en dire d'un seul coup. Il nous distille le tout dans une dose de courses poursuites burlesques et de personnages secondaires aussi mysterieux que loufoques. Si l'ambiance et le peu de personnages sont un point fort de Edison Fantasy Science, le graphisme ne restera pas dans les mémoires... trop souvent baclé, les décors et les faciès des personnages sont réduits à leur plus simple expression. C'est un style diront certains... un style dont a choisi de tirer profit Kami en proposant une couverture en carton non glacée et du papier de qualité médiocre... en bref, on est loin de penser que l'on tient une relique entre ses mains à la lecture de ce premier volume. Un ton très léger donc pour ce manga qui s'adresse aussi bien à des jeunes que des moins jeunes ! Un scénario à peine dévoilé et déjà on mort à l'hamecon, Edison Fantasy Science est une bonne surprise de cet été ! Idéal pour lire pendant la bronzette.