On a affaire ici à un shojo pur et dur ! Un scénario très classique, prévisible voire lassant pour certain(e)s tant les scènes font déjà -vu. Miyuki Kitagawa reforme un triangle amoureux entre les personnages, histoire de rester une fois de plus parfaitement conforme au genre. Un scénar qui ne va pas plus loin que le "je t'aime, moi non plus", même pas un fond pour nous distraire...
Le dessin est très agréable à regarder, les personnages sont vraiment bien travaillés et le découpage n'est pas sans rappeler celui de Yuu Watase. Un découpage au service des sentiments des personnages, tantôt éclaté, tantôt enchevêtré, il est à l'image de la série.
Très sentimentaliste, ce shojo n'a pas d'autres intentions que de nous depeindre l'histoire d'amour impossible entre Yoshiki et sa soeur. L'humour est totalement absent et laisse la place à une ambiance lourde limite dramatique. C'est un genre auquel on adhère ou pas, mais quoiqu'il en soit, dans le genre sentimentaliste Forbidden love n'a rien à envier à un Ayashi no Ceres.
Les personnages c'est encore ce qui compte le plus dans un shojo, qu'on se le dise ! Ici pour changer du déjà vu, nous avons des stéréotypes... La fille mal dans sa peau, très amoureuse et faible opposée à un Yushiki sûr de lui, determiné et jouant un double jeu... rien de bien neuf en somme... et il ne faut pas attendre plus des personnages secondaires tout aussi typés eux aussi.
L'orignalité va généralement de paire avec l'expérience du lecteur. Ici s'il s'agit de votre premier shojo pur, alors on pourra dire que ce titre apporte une petite nouveauté en mettant en scène une relation incestueuse... sinon pour toute personne ayant déjà lu un shojo dans sa vie, Forbidden love reste dans la plus pure tradition et l'on ne sera pas surpris de la tournure des évènements...
Forbidden love est un shojo TRES classique mais efficace, s'il ravira les fans du genre, il laissera pour beaucoup un arrière goût de déjà vu.