Critique Fruits Basket volume 18
Dan Bluesummers
Date de sortie : 14 juin 06
Prix : 6.25 €
Note du volume 18 :
Prix : 6.25 €
Note du volume 18 :
Dans ce dix-huitième opus de la série Fruits Basket, des sentiments semblent sur le point de naître entre Machi et Yuki, et ce dernier est pris pour cible par de nombreuses lycéennes qui voudraient lui déclarer leur flamme avant la fin du lycée. Du côté de la famille Sôma, Isuzu a disparu, ce qui inquiète beaucoup Tôru, Kagura et Hatsuharu. Que lui est-il arrivé ? Où est-elle ?
Une fois de plus, Takaya Natsuki nous étonne et suscite notre intérêt avec ses personnages hauts en couleurs et extrêmement attachants. De plus, elle sait nous émouvoir en créant des situations touchantes et irrésistibles. Tout au long de ce volume, l’auteur entretient une certaine noirceur qu’on ne lui connaissait pas pour finir par un dénouement plus joyeux, illustré par une mise en page bien plus aérée. Effectivement, les secrets de la famille Sôma se laissent peu à peu découvrir et la tension monte au sein de celle-ci, les divers protagonistes laissant exploser leurs sentiments.
Graphiquement, certaines planches sont d’une incroyable beauté (je pense notamment à la tête de chapitre 105) et le tout est vraiment bien réalisé. Takaya répond à tous les codes graphiques du genre, mais en y ajoutant sa patte, une touche personnelle qui peut surprendre au départ mais qui, sur le long terme, charme et émerveille. Nous ne rencontrons plus la froideur que dégageaient certaines images en début de série, le tout est beaucoup plus frais et maîtrisé, et surtout plus expressif.
Malgré toutes ces qualités indéniables, il faut remarquer deux défauts : la narration est souvent assez confuse, l’auteur essayant de donner trop d’informations à la fois sans transitions marquées, et certains personnages se ressemblent un peu trop, ce qui nous empêche parfois de les distinguer.
Une fois de plus, Takaya Natsuki nous étonne et suscite notre intérêt avec ses personnages hauts en couleurs et extrêmement attachants. De plus, elle sait nous émouvoir en créant des situations touchantes et irrésistibles. Tout au long de ce volume, l’auteur entretient une certaine noirceur qu’on ne lui connaissait pas pour finir par un dénouement plus joyeux, illustré par une mise en page bien plus aérée. Effectivement, les secrets de la famille Sôma se laissent peu à peu découvrir et la tension monte au sein de celle-ci, les divers protagonistes laissant exploser leurs sentiments.
Graphiquement, certaines planches sont d’une incroyable beauté (je pense notamment à la tête de chapitre 105) et le tout est vraiment bien réalisé. Takaya répond à tous les codes graphiques du genre, mais en y ajoutant sa patte, une touche personnelle qui peut surprendre au départ mais qui, sur le long terme, charme et émerveille. Nous ne rencontrons plus la froideur que dégageaient certaines images en début de série, le tout est beaucoup plus frais et maîtrisé, et surtout plus expressif.
Malgré toutes ces qualités indéniables, il faut remarquer deux défauts : la narration est souvent assez confuse, l’auteur essayant de donner trop d’informations à la fois sans transitions marquées, et certains personnages se ressemblent un peu trop, ce qui nous empêche parfois de les distinguer.
Un album fort en émotion et en révélations, très fort et agréable à lire. Fruits Basket est, définitivement, l’un des cinq meilleurs shôjo manga à l’heure actuelle. Je le recommande vivement à toutes personnes cherchant une série drôle, entraînante et sensible sans jamais être trop fleur bleue ou mièvre. Eblouissant et réjouissant !
