Nous avions abandonné notre équipage dans un canal où une hydre, qu’ils supposent être Devil Kamara, le grand mercenaire de légende dont personne n’a jamais pu confirmer l’existence (même s’il laisse une carte là où il commet des meurtres). Dans une situation critique, ils devront faire en sorte de s’échapper de ce canal pour rejoindre Meltol, où ils pourront faire réparer le Sweet Madonna, se réapprovisionner, pour partir chercher des épées pour Bart forgées dans un matériau rare et semble-t-il très intéressant. Ce second volume des aventures de Bart et Coco confirme les bonnes impressions données par le premier. Ici, malgré un classicisme absolu, l’auteur se plait à nous dépeindre une histoire de pirates tout ce qu’il y a de plus normale, avec bateaux et épées. Mais l’action est tellement bien dépeinte qu’on ne s’ennuie jamais. L’humour est encore très présent, le capitaine Bart est fidèle à sa réputation de joyeux lurron, et c’est avec plaisir que l’on tourne les pages et dévore ce qui semble être une très bonne surprise. L’auteur finit son second tome par un très gros cliffangher qui ne laisse cependant planer aucun doute sur la suite (du moins en partie). Comment l’auteur va-t-il réussir à conserver ce rythme soutenu mais très agréable dans la suite ? La quête de la légende de Falcon ne fait que commencer, et nous avons encore vingt-sept volumes pour profiter du Sweet Madonna et de son équipage.