La rencontre entre Edward et son père, Van Honhenheim, ouvre ce 11ème tome. Une rencontre mouvementée qui, à défaut de trop en révéler sur le père des frères Elric, si ce n'est en ajoutant plus de mystères, va permettre à Ed de faire une pas en avant, douloureux mais nécessaire, dans sa quête et d'en apprendre plus sur ce qui a pu se passer le jour fatidique où lui et Al tentèrent de ramener leur mère. De leur côté, Al, Mustang et ses hommes se remettent plus ou moins de leur rencontre avec les Homunculus et entendent bien continuer leur bataille. C'est également l'occasion pour Lin et sa garde du corps, Ranfan, d'entrer en action de manière bien plus directe. De son côté, Scar fait la rencontre de la jeune May Chang et recommence à éliminer les Alchimistes d'état. Ce retour ne pouvait pas mieux tomber pour Edward qui y voit une occasion de, non seulement régler ses comptes avec celui-ci, mais également d'attirer à lui les Homunculus. Malheureusement, si ceux-ci semblent prévisibles, la présence de King Bradley risque bien de jouer en leur défaveur. Ce tome relance l'intrigue encore une fois et toujours avec beaucoup de talent, Hiromu Arakawa sait entretenir son suspens et le développement de son histoire. L'apparition du père d'Ed et Al est vraiment intéressante et même si le personnage n'apparaît pas beaucoup, sa présence reste marquante de par le caractère et l'attitude ambigüe et un peu paradoxale du personnage. Encore une fois, on en ressort accro tellement le travail d'Arakawa est impeccable à presque tous les niveaux, que ce soit le dessin, plus abouti que jamais, un scénario passionnant et des personnages attachants. Dans tous les cas, FMA reste pour moi, le meilleur shonen du moment.