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Critique GCU volume 1

LorDjidane
GCU #1
Date de sortie : 24 mai 06
Prix : 6.95 €
Note du volume 1 :
Ah ! L’adolescence, le temps des premières expériences ! La découverte des relations amoureuses et des rapports sexuels, un moment inoubliable. Découvrez une multitude de jeunes couples dans des situations plus cocasses les unes que les autres !

C’est Saitani Umetarô, l’auteur du manga, qui intervient lui-même en tant que personnage pour nous guider à la découverte des nombreux protagonistes de ce manga, différents pour chaque histoire.


Le lecteur se retrouve face à un manga (rappelons-le, déconseillé à la vente aux moins de 15 ans) dans lequel sont traitées diverses histoires de jeunes filles, dix pour être plus précis. On aurait pu attendre une série qui ressemble à Love Hina par exemple, en fait, on se retrouve plutôt avec une série ressemblant à un Step Up Love Story. A ceci près que là où Step Up Love Story assume parfaitement son rôle de manga de ‘conseil’ au niveau sexuel, le lecteur pourrait éprouver quelques difficultés à saisir le but profond de CGU. Peut-être parce qu’il n’y en a pas à vrai dire ; les histoires mettant en scène les différentes filles ne sont pas très profondes, la psychologie des personnages est quelque peu inexistante. Prenons par exemple la première histoire : Aoï est une fille qui sort avec un garçon qui passe son temps à se jouer d’elle, la tromper, mais elle n’a pas le courage de le quitter puisqu’elle est totalement soumise. Avec son homme, elle passera la soirée avec un autre couple où les rôles sont identiques, à ceci près que c’est l’homme qui est soumis. Les deux épicuriens vont en profiter pour se lâcher tandis que les deux autres s’ennuieront. Au final, excédée, Aoï va décider de quitter son amoureux, afin de ne plus être soumise et de chercher le vrai amour. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, traité en vingt pages, et accompagné ça et là de scènes osées dirons-nous. A vrai dire, une telle histoire aurait pu être joliment contée si l’auteur prenait le temps de développer ses personnages, de les faire moins caricaturaux, et surtout d’éviter les scènes dénudées qui n’apportent pas grand-chose. Cependant, l’auteur a décidé de nous donner dix histoires courtes en un tome, avec une psychologie (féminine comme masculine) très simplifiée, caricaturale même, et enfin avec des cases où les poitrines dénudées apparaissent aussi souvent que les étoiles filantes en Août. C’est un parti pris, le lecteur peinera cependant à comprendre quel va être le fil directeur de la série, les dix petites histoires n’ayant aucun rapport entre elles à priori (à part d’avoir des filles du même lycée). Le dessin paraît quant à lui assez approximatif, on sent que l’auteur ne maîtrise pas son sujet, et on peut voir ça et là des traits peu soignés, des poitrines ‘difformes’, des décors plutôt peu fournis. On a l’impression de lire un de ces mangas au dessin stéréotypé mais pas encore maîtrisé comme il en existe maintenant quelques-uns. Quelque chose qui pourra cependant plaire au lecteur, c’est qu’avec tous les personnages traités, l’auteur a réussi à varier son dessin, afin qu’on ne prenne pas, par exemple, Aoï pour Shinobu, ce qui est plutôt une jolie initiative de sa part. Bref, ce premier volume d’une nouvelle série n’apportera pas grand-chose à un lecteur lambda, tant le scénario est vide de sens, caricatural, et peu intéressant.

Critiques GCU volumes par volumes

 
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