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Critique Geobreeders volume 1

LorDjidane
Geobreeders #1
Date de sortie : 26 avril 06
Prix : 6.95 €
Note du volume 1 :
Taba Yôichi est loin de se douter de ce qui l'attend lorsqu'il est engagé par la compagnie Kagura Security. Lui qui n'aspire qu'à une vie tranquille se retrouve embarqué dans de fracassantes aventures pleines d'armes, de cascades, d'explosions et surtout, de féroces félins.

J'ai appris au collège qu'un conte suivait toujours un déroulement précis : situation initiale, élément perturbateur, puis péripéties, élément de résolution, et situation finale. La couverture de Geobreeders ne m'interpellant pas plus que ça, m'attendant à un énième shonen, tout ce qu'il y a de plus classique, j'en commence la lecture sans réel à priori. Wow. Ca m'a vraiment bousculé. L'histoire débute immédiatement par une bagarre, en plein feu de l'action. D'accord, on a le droit à quelques bulles évasives au début, mais c'est tout. Le héros, Taba Yôichi, se rend au siège de la compagnie Kagura Security pour son premier jour de travail, et tombe sur une bagarre entre sa patronne et un félin. Un félin ? Je vais vous expliquer brièvement : la Kagura Security est une agence ayant pour but d'éradiquer les félins, des êtres qui peuvent prendre une forme féline (un chat dans ce tome, peut-être verra-t-on des lynx, des léopards, et d'autres joyeusetés) et une forme humaine. Sous leur forme féline, ils sont sensibles aux armes, sous leur forme humaine, tout leur passe à travers. A partir de là, la solution pour se débarasser d'eux est de les cercler d'étiquettes et d'exécuter un programme pour stocker ces entités dans des disquettes. Ca a l'air assez original. Seulement, ce manga se résume, du moins dans sa première partie, en l'enchaînement de chapitres au cours desquels nos protagonistes, Yôichi et ses collègues, toutes des filles, se battent contre des félidés. Et autant dire que ça tourne vite en rond, et ça en devient assez lourd à lire. En effet, il y a une continuelle action, une continuelle destruction, très peu de phases narratives : en bref, cela donne une impression de désordre. Ce désordre me rappelle celui que j'ai ressenti à la lecture de "The World Is Mine". Mais à la différence de ce-dernier, dans Geobreeders, rien n'est présent pour solliciter l'envie de poursuivre la lecture. Il n'y a pas de philosophie défendue, pas de fil directeur trépidant, rien. Alors certes, la seconde partie du tome laisse entrevoir une ébauche de scénario qui pourrait susciter l'intérêt, avec l'apparition d'un personnage nommé "Kuroneko", ce qui siginifie "chat noir" (et en anglais, ça donne Black Cat, hum hum). Ce manga ne se résume pas à son manque de scénario, heureusement. Le dessin est, pour sa part, relativement moyen. Il y a des plans ça et là où on note des défauts de proportions par exemple, je ne tiens pas compte du style de dessin qui a l'air légèrement SD (Super Deformed, grosses têtes sur petits corps). Il est aussi tremblant à certains endroits. Mais ceci n'est rien à côté d'un point plus important à mon goût : le fan service présent. J'ai bien dit que les collègues de Yôichi étaient toutes des filles, et l'auteur ne se prive pas pour les dessiner dans des postures qui sollicitent leurs formes, pour parler en des termes édulcorés. Bon, j'avoue que ce n'est pas dramatique, mais bon, une poitrine par-ci, une culotte par-là, à force, ça lasse. Surtout que ce n'est pas invoqué au nom de l'humour ou autre chose, on a vraiment l'impression que c'est gratuit. Les personnages ne suscitent quant à eux pas un énorme intérêt. Le personnage principal nous fait rire, parfois, tellement la situation dans laquelle il est peut se révéler invraisemblable "Je vais poser ma démission, je vais poser ma démission". Mais ses collègues, en tant que tyrans (pour la plupart), ne se révèlent pas attachantes du tout, des personnages comme ça ont déjà été vus et revus. Et à vrai dire... Ils ressemblent typiquement à ceux de Love Hina, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver une Shinobu, une Kitsune, une Naru. En moins fin, cependant. Pour conclure, j'aurais aimé tomber sur un nouveau shonen frais, original, intéressant. Malheureusement, le scénario a l'air vraiment faible (j'attends la suite pour voir s'il évolue bien), les personnages anti-charismatiques et inintéressants au possible, et le dessin relativement banal. Je ne le conseille pas du tout, il y a tellement de shonen disponibles et ô combien plus intéressants qu'il serait dommage de s'y attarder.

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