Oui, énormément d’action dans Geobreeders, le premier tome nous l’a confirmé, voyons en ce qui concerne le volume deux. L’ébauche de scénario que l’on pouvait entrevoir à la fin du premier tome, avec l’apparition d’un personnage qui semble important, Kuroneko, semble se confirmer avec ce nouveau tome. L’homme est au centre de tous les débats, sans pour autant que l’on sache que c’est lui qui tire les ficelles. La rébellion d’un de ses membres, qui entraînera l’explosion de l’appartement de Yôichi, montrera bien à quel point il ne supporte pas d’être doublé en tant que chef de la force féline. En parallèle à cela, on a l’apparition du Ministère de la Santé qui rêve d’embaucher Yôichi, sans pour autant donner de raison précise, si ce n’est ‘vous voulez quitter l’agence Kagura n’est-ce pas ?’. A croire que le héros de l’histoire intéresse très fortement cet organisme, ainsi que Kuroneko, qui ne veut pas, lui, qu’il quitte Kagura... Il semble donc que le scénario tendre à s’étoffer par rapport à ce que l’on avait dans le premier volume, sans pour autant qu’il ne promette monts et merveilles. Mais, il ne s’agit pas d’oublier que ce manga est avant tout un manga où l’action remplit une place prédominante. Et malheureusement, elle est toujours aussi confuse, on a du mal à se repérer, beaucoup trop de choses ont lieu, et on en finit par être un peu lassé, passant les bulles sans pour autant s’intéresser à leur contenu. Le lecteur pourra trouver cela dommage, surtout que, comme dit précédemment, le scénario peut se révéler plutôt intéressant, mais qu’il se retrouve quelque peu gâché par ce qu’on peut voir. On a l’impression que l’auteur veut en faire trop, veut nous montrer qu’il maîtrise le dessin de scènes d’actions... Dommage. Ainsi, ce manga, s’il se rattrape par rapport au sentiment de désordre qu’il donnait au premier volume, se perd toujours dans des abîmes d’actions totalement confuses, qui empêchent le scénario de se développer un peu plus rapidement. On attendra de voir la suite, en espérant que l’équilibre entre les deux soit un peu plus travaillé.