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Critique Geobreeders volume 4

LorDjidane
Geobreeders #4
Date de sortie : 11 octobre 06
Prix : 6.95 €
Note du volume 4 :
Taba Yôichi est un jeune homme dont la principale ambition est de dégoter un job de bureau tranquille dans une entreprise qui se porte bien. C’est tout le contraire qui l’attend à la Kagura Security, une petite compagnie dont l’activité consiste à traquer des créatures félines capables de se déplacer à travers les circuits électroniques. Pour mener leurs missions à bien, les cinq jolies filles qui composent l’équipe Kagura disposent d’un véritable arsenal de guerre associé à des technologies de pointe. À peine arrivé sur son nouveau lieu de travail, Yôichi doit aider sa patronne à se débarrasser d’un spécimen félin particulièrement virulent qui a investi leur immeuble. Le sang gicle, les vitres explosent et le bâtiment finit par sauter !
De l’action à 500 km/h à faire pâlir John Woo !


Volume en deux parties, la première étant la course poursuite effrénée après l’avion détourné par les félins. Comme on peut s’en douter à la fin du troisième tome, l’avion a été détourné pour pouvoir livrer quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Ce quelqu’un est d’ailleurs une personne qui connaît bien l’agence Kagura, et son arrivée à Ayagane ne semble pas faire énormément de plaisir à certaines personnes de l’agence, mais chut. Comme toujours, l’action est soutenue, comme toujours, elle l’est beaucoup trop. On est perdu au bout de quelques pages, on est complètement laissé sur le côté et blasé par cet enchaînement d’explosions, de grands mouvements, de fusillades. Bref, il faut énormément s’accrocher, mais gare à la fatigue. Dans la seconde partie, Maya revoit une ancienne connaissance. Elle part à sa poursuite, se demandant qui cela peut être, mais se fait attaquer en retour. Yôichi part à sa poursuite et essaye de la sauver. Pendant ce temps, une sombre histoire semble se tramer entre les félins et le ministère de la santé, et il semblerait que la Kagura doive s’en mêler à cause de quelqu’un. Si une ébauche de scénario tente d’être relancée, ceci est fait beaucoup trop maladroitement pour pouvoir intéresser. On est tout au plus intrigué, mais sans plus, et ce n’est pas l’action complètement éparse du titre qui réussit à nous maintenir scotchés. Geobreeders confirme donc, à vouloir trop en faire, il lasse. Laissons tout de même une chance au titre qui tente de relancer l’histoire sur la fin du volume, et gageons que le cinquième soit d’un niveau autrement meilleur.

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