Ce volume démarre avec une histoire n’apportant quasiment rien au scénario, mais on commence à avoir l’habitude avec ce manga. Beaucoup d’action, dans la neige cette fois pour changer de décor, et éviter de voir la bande de la Kagura détruire des tas d’installations urbaines pour éliminer trois pauvres félins. Ensuite, le scénario principal reprend sa lancée, une grosse action est menée un soir, abordée sous plusieurs points de vue différents, notamment celui du ministère de la santé, ou encore l’ineffable Kagura. C’est là qu’on se rend compte à quel point l’agence ne sert à rien. Ou plutôt qu’elle ne sert à rien dans l’histoire, elle est là pour l’humour, certes, pour l’action aussi certainement, mais au niveau avancée du scénario, elle n’apporte quasiment rien, ce qui peut faire naître une sensation de frustration chez le lecteur, qui n’est mené nulle part. Heureusement, les autres camps de l’histoire sont là pour laisser entrevoir quelques pistes que le scénario pourrait explorer par rapport à Kuroneko, le chef des félins qu’on a découvert au second volume, ou le gouvernement. Mais, on ne fait qu’entrevoir, rien n’est vraiment développé dans Geobreeders, et l’auteur se contente de nous jeter dans des cases où l’action, voire l’humour, règnent, et c’est tout. Au final, on est lassés, le lecteur n’aura peut-être pas la patience d’attendre encore longtemps pour savoir de quoi il retourne. Après, si seule l’action motive son achat du manga, alors il ne sera pas déçu à ce niveau là , car la recette n’a pas changé depuis le premier volume.