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Critique Geobreeders volume 6

LorDjidane
Geobreeders #6
Date de sortie : 07 février 07
Prix : 6.95 €
Note du volume 6 :
Taba Yôichi est un jeune homme dont la principale ambition est de dégoter un job de bureau tranquille dans une entreprise qui se porte bien. C’est tout le contraire qui l’attend à la Kagura Security, une petite compagnie dont l’activité consiste à traquer des créatures félines capables de se déplacer à travers les circuits électroniques. Pour mener leurs missions à bien, les cinq jolies filles qui composent l’équipe Kagura disposent d’un véritable arsenal de guerre associé à des technologies de pointe. À peine arrivé sur son nouveau lieu de travail, Yôichi doit aider sa patronne à se débarrasser d’un spécimen félin particulièrement virulent qui a investi leur immeuble. Le sang gicle, les vitres explosent et le bâtiment finit par sauter !
De l’action à 500 km/h à faire pâlir John Woo !


Deux histoires semble-t-il indépendantes en ce début de volume se mettent en place. La première voit l’agence Kagura dont les locaux ont été détruits changer de lieu de travail, et recruter une nouvelle fille. On a l’impression que cette fille va être là pour former un couple amoureux avec Yôichi, même si l’auteur essaye de nous faire penser le contraire. L’autre histoire est celle d’un terroriste prénommé Descartes qui veut voler une ogive nucléaire et s’échapper de la ville avec. Le fameux homme du ministère de la santé que l’on a pu croiser auparavant va diriger une mission pour essayer de s’occuper de lui. Seulement, cette direction s’avère quelque peu complexe, puisque plusieurs groupes sont en mission. On sent qu’une trame politique plutôt complexe a été mise en place pour justifier le trop d’action auquel on assiste dans ce volume, malheureusement cette trame est quelque peu difficile à cerner, et c’est avec peine que l’on suit ce qu’il se passe. Et lorsque, alors qu’on s’y attend clairement, l’agence Kagura est amenée à se mêler de cette histoire, on a du mal à saisir toutes les subtilités de l’action, et leur rapport avec, par exemple, le fameux Kuroneko qu’on nous a introduit quelques volumes auparavant et dont on n’entend plus vraiment parler ici. L’action est ici toujours aussi intense. Fusillades, roquettes, chars d’assauts et autres armes de guerre sont autant de prétexte pour donner lieu à de violentes joutes en plein milieu de la ville. Les dessins sont donc plutôt confus lors de ces scènes de fusillades, et la banalité du trait et de la mise en scène de l’auteur ne sont pas pour aider à la compréhension. Notons la présence de quelques seins et culottes qui apportent la petite touche de fan service nécessaire à ce manga pour pouvoir racoler des lecteurs, ou conserver ceux déjà existants. Comme d’habitude avec Geobreeders, on ne sait pas où l’histoire va, on se contente de suivre les tribulations très énergiques des membres de la Kagura, et lorsqu’une intrigue pointe le bout de son nez, ce n’est pas avec la plus grande des simplicités qu’elle nous est présentée. Espérons que l’auteur décide de relancer le scénario, histoire d’apporter un peu plus d’intérêt à ce manga qui reste pour l’instant plutôt banal.

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