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Critique Geobreeders volume 7

LorDjidane
Geobreeders #7
Date de sortie : 11 avril 07
Prix : 6.95 €
Note du volume 7 :
Taba Yôichi est un jeune homme dont la principale ambition est de dégoter un job de bureau tranquille dans une entreprise qui se porte bien. C’est tout le contraire qui l’attend à la Kagura Security, une petite compagnie dont l’activité consiste à traquer des créatures félines capables de se déplacer à travers les circuits électroniques. Pour mener leurs missions à bien, les cinq jolies filles qui composent l’équipe Kagura disposent d’un véritable arsenal de guerre associé à des technologies de pointe. À peine arrivé sur son nouveau lieu de travail, Yôichi doit aider sa patronne à se débarrasser d’un spécimen félin particulièrement virulent qui a investi leur immeuble. Le sang gicle, les vitres explosent et le bâtiment finit par sauter !
De l’action à 500 km/h à faire pâlir John Woo !


Suite et fin de l’épisode ayant début avec le précédent volume, à savoir un objectif commun pour les Hounds du Ministère de la Santé, l’agence Kagura, et les Américains : récupérer une ogive nucléaire récupérée par les félins. Alors qu’il y avait eu tromperie de la part des félins en faisant croire que l’ogive était dans un camion donné, ce volume reprend avec tout ce petit monde à la poursuite du deuxième camion supposé donc contenir l’ogive nucléaire tant recherchée. Comme d’habitude, beaucoup d’action, on ne sait où donner de la tête. La Kagura, malgré un rôle qui paraît toujours plutôt insignifiant et décalé par rapport aux autres protagonistes, ce qui apporte une toute petite touche d’humour, va encore être déterminante puisque notre Yôichi va encore réussir dans l’élimination des félins du camion susnommé. L’ogive est donc récupérée, mais elle a été activée, et va exploser dans les prochaines secondes… Tout le monde fuit et finalement : je n’en dirai pas plus. Alors qu’on attend depuis quelques volumes un petit regain d’intérêt qu’on aimerait voir renaître au travers de quelques explications sur Kuroneko, on est servis ! En effet, une sombre trame politique esquissée dans le volume précédent prend ici un peu plus d’ampleur, symbolisée par un Irie (Ministère de la Santé) cherchant à, semble-t-il, doubler le gouvernement là où ce dernier pense à se éventuellement se débarrasser de lui. De l’autre côté, on apprend ce qui s’est passé derrière ce vol d’ogive par les félins, on en apprend un peu plus sur leur organisation et on apprend surtout que Kuroneko n’est peut-être pas le grand chef que l’on nous présentait au début de l’histoire. Même s’il ne se passe pas énormément de choses du côté de la Kagura, on en vient parfois à ce dire que c’est tant mieux puisque de côté des autres, le camp du gouvernement et le camp des félins, il se passe des choses, l’histoire avance un petit peu et laisse peut-être présager de quelque chose de bon. Il est cependant dommage que l’auteur n’ait pas souhaité faire quelque chose du genre un peu plus tôt pour raviver l’intérêt chez le lecteur. Gageons que l’histoire continue ainsi sur sa lancée.

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