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Critique Gokinjo - Une vie de quartier volume 5

Dan Bluesummers
Gokinjo - Une vie de quartier #5
Date de sortie : 01 juillet 05
Prix : 6.25 €
Note du volume 5 :
Ce cinquième volume de Gokinjo – Une Vie de Quartier de Yazawa Ai commence par un chapitre spécial (Colorfull) dans lequel un épisode de l’adolescence de Kôda Mikako est raconté par la déléguée de classe, Sanae, qui explique l’impact qu’a eu l’apprentie styliste sur elle.
Puis nous revenons à la trame principale, c’est-à-dire le quotidien de nos jeunes étudiants et artistes en herbe qui doivent tous préparer une œuvre, chacun dans leur domaine respectif, pour le Yaza-Gaku Festival !


Scénario

Doté d’une histoire où tout est très bien dosé, Gokinjo est un titre extrêmement vivifiant et revigorant qui sait tour à tour nous faire rire, sourire ou nous sentir émus, voire même tristes, pour les différents protagonistes. Yazawa, avec ce shôjo manga antérieur à l’excellentissime Nana, arrive à nous servir quelque chose de très frais, amusant et agréable à lire, effectivement nous ne nous ennuyons jamais et chaque page se déguste avec un bonheur considérable. Tout ceci est, en partie, dû à la qualité narrative du titre qui parvient à s’attarder et à s’intéresser à de nombreux personnages sans jamais perdre de vue le fil conducteur de l’histoire et sans jamais se perdre dans d’insignifiants détails, ainsi le lecteur sait toujours clairement où il en est et sa lecture en devient d’autant plus intéressante.

Graphisme

Quel changement par rapport à Nana ! Bien que nous reconnaissions aisément le coup de crayon inimitable de l’auteur, il a quelque chose de bien différent de l’œuvre précitée. En effet, le registre et le ton employés n’étant pas les mêmes (Nana est adulte et parfois assez cru alors que Gokinjo est beaucoup plus innocent et sympathiquement naïf), Yazawa a adapté son tracé et sa mise en page. Les traits sont donc plus ronds, les planches plus aérées, les personnages ont l’air plus heureux et nous remarquons une bien plus forte utilisation du super deformed (SD) et de trames plus claires et légères. Néanmoins, le style reste vraiment très réussi et bien que l’auteur ne soit pas encore au sommet de ses capacités, son graphisme a beaucoup de personnalité et dégage un charme fou et incomparable.

Ambiance

Comme nous l’avons déjà fait remarquer quelques lignes plus haut, cette bande dessinée est dynamique, entraînante et amusante, nous ressentons réellement la passion de l’auteur pour la mode, le dessin et pour ses créations, ses protagonistes. Dans ce cadre très personnel et amical, nous nous sentons à notre aise au milieu d’un petit monde innocent et gentil, sans pour autant être niais. Nous pouvons donc conclure que c’est un shôjo, dans la pure veine de l’auteur, qui nous aspire, nous absorbe et ne nous laisse pas démordre un instant de l’album tant il est attachant et amusant.

Personnages

Ici, nous avons affaire à une bande d’amis bourrés de talents et d’espérances. Kôda Mikako est pleine de vie et nous permet de passer un excellent moment. Yamaguchi Tsutomu est un réel héros, vaillant et dévoué à sa princesse. Par ailleurs, des liens se tissent entre Oikawa Ayumi et Tashiro Yûsuke alors que Nakasu Mariko, dite Nice Body-Ko se fait discrète dans ce cinquième tome… Nous avons donc droit à des personnages sympathiques, amusants qui ont un comportement tout à fait normal pour leur âge et sans qui cette œuvre n’aurait plus le même magnétisme…

Originalité

L’originalité du titre vient de son dessin étonnant au premier coup d’œil mais finalement très travaillé, et du fait que le scénario se déroule dans un milieu artistique et que tous les protagonistes sont des artistes ou des artistes en devenir (à part Toku-chan et Noriji…). Autrement, ce manga n’a pas l’ambiance hors normes etl’intelligence peu commune de Nana du même auteur, mais il est intéressant tant il est un jalon important dans l’œuvre de Yazawa et dans sa manière de concevoir ses scénarii (en choisissant toujours un milieu artistique, du moins à ma connaissance).

Gokinjo – Une Vie de Quartier tome cinq est, à l’image du reste de la série, doux, rafraîchissant et diablement bon. Nous obtenons une fois de plus la preuve de l’immense talent de son auteur dont je suis devenu fou à la lecture de Nana… Un shôjo sympathique à ne surtout pas rater, surtout si vous appréciez le style de Yazawa Ai ! Gokinjo Monogatari © 1995 by Yazawa Manga Seisakusho / Shûeisha Inc., Tôkyô.

Critiques Gokinjo - Une vie de quartier volumes par volumes

 
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