Masa, samouraï sans maître et désargenté, se fait engager comme garde du corps par Yaichi, un jeune homme assez débauché. Masa ignore qu'en fait, Yaichi est le chef d'une bande de brigands : les Gôyô... Pourtant, attiré par l'énigmatique Yaichi et ses singuliers acolytes, Masa s'implique progressivement dans les affaires de la bande... Devra-t-il mettre sa conscience en sourdine ?!

En voyant deux samouraïs kimono sur la couverture, on s'attend à une énième série mettant en scène un puissant ronin en quête de gloire et d'honneur. On tombe alors vite des nues à la lecture des premières pages ! Natsume ONO nous propose en effet une vision bien inhabituelle du japon médiéval et de ses illustres samouraïs.

Masa est un ronin paumé, fauché et qui plus est ... au chômage ! Dans sa quête d'un quelconque travail, il se fait alors embarquer malgrè lui dans les combines d'un groupe de brigands du dimanche...

Gôyô est une série originale mais bien molle qui parvient difficilement à captiver son lecteur. Le personnage de Masa est vraiment trop mou et inexpressif pour qu'on s'attache vraiment à lui et Yaichi n'est pas assez captivant pour tirer, à lui seul, le scénario. Résultat, Gôyô manque cruellement de rythme et d'action.

Quelques personnages secondaires et l'originalité de la série réhaussent un peu l'intérêt mais cela ne sauve pas ce premier tome de Gôyô qui devra faire ses preuves dans les volumes à venir.