Ce tome s'ouvre sur un chapitre qui joue avant tout la carte de la dérision avec l'évocation du passé de Yasuaki. Le reste du tome se concentre essentiellement sur la relation des personnages principaux et l'évolution de leur amour. On se penche aussi un peu sur leur famille respective qui avait été grandement occultée jusqu'ici. Cela reste encore très léger et dans le cas de Yasuaki. C'est encore ici l'occasion pour l'auteur de tourner son récit à la dérision avec un père assez caricatural, de par son apparence, et des frères totalement à l'opposé (au niveau du caractère) de leur petit frère. Tout cela n'empêche pas l'histoire de ne pas trop évoluer ici et de rester un peu plus en suspens au profit de l'évocation des sentiments du couple principal. Il aurait été justement intéressant de plonger un peu dans leur relation avec leur famille ou mettre en avant Aïdo et Kuon qui reste encore plus en retrait. Néanmoins, ce dernier s'autorise encore une fois à un petit tour de manipulation sur Hanabi mais il est regrettable que les deux amis proches de Yasuaki ne se dévoilent pas plus. La fin relance le récit avec l'arrivée de l'ami d'enfance d'Hanabi qui s'impose très rapidement comme un rival quasiment déclaré dès son apparition. Toutefois, ce choix demeure fortement classique et n'étonne pas. Néanmoins, la série n'a jamais été trop marquée par l'originalité et tire avant tout sa force et marque de son comique de situation. Malheureusement, cet humour est aussi moins présent ici et le tout se concentre plus sur la romance qu'autre chose. Un tome de moins bonne qualité qui laisse paraître un certain relâchement de son auteur. On espérera que la suite sera bien mieux développée et que l'on retrouvera le charme particulier de la série.