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Critique Hôshin : l'investiture des Dieux volume 14

Dan Bluesummers
Hôshin : l'investiture des Dieux #14
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 14 :
Yang Jian est retenu prisonnier dans les îles Jin Ao, le groupe de Taigong Wang se décide alors à aller le chercher. Mais pour le retrouver, ils devront faire beaucoup de sacrifices.

Hôshin Engi (Hôshin l'Investiture des Dieux en version française) est un manga de Ryu Fujisaki publié dans le Weekly Shônen Jump qui commença en 1996 et finit le 22 décembre 2000 avec la sortie du dernier tome, le tome 23.
Hôshin est une série qui au fil des tomes ne cesse de nous impressionner, de nous intriguer. A la manière d'un Jojo's Bizarre Adventures, il est plein d'originalités et d'inventivités, loin des shônen où tous les problêmes se résolvent par la baston, ici, il s'agit parfois de réflexion, de jeux de cartes, ou encore de quizz totalement farfelus et intattendus.
De plus, on peut ajouter à ce manga une grande dose d'humour, avec des phrases à mourrir de rire.
Ce volume n'échappe pas à la rêgle et est vraiment une perle d'inventivité. Chaque baobbei est spécial, marrant, bien trouvé, intéressant, et la manière dont les personnages les mettent en oeuvre ou s'en servent étonne toujours. Une mention spéciale pour "l'eau pourpre" du génial Tianjun.

L'histoire est toujours aussi prenante, et bien que nous n'ayons pas beaucoup avancé dans le déroulement du manga, certaines actions principales passent à l'arrière plan, et tout se déroule selon une sorte de stratégie militaire. Une stratégie menée chez les Kunlun par le rusé Taigong Wang, et chez les Jin Ao par le fourbe Tianjun. C'est vraiment eux deux qui mènent les reines, et on a vraiment hâte de voir ce que vaudra le dernier affrontement, face à When Zong, les dix célestes, mais aussi face au maître Tongtian.
Le scénario avance à son rythme, mais on ne s'ennuie pas grâce à des idées toujours étranges mais géniales, et aussi grâce aux personnages si charismatiques.
Un volume très bien rythmé qui passe d'équipe à équipe sans le moindre mal (on voit les Jin Ao, puis on passe à l'équipe de Taigong, puis de Tianhua, etc.).

Le style graphique quant à lui me plait beaucoup. Mais, il faut bien avouer qu'il ne plaira pas à tout le monde, malgré tout, il faut passer le cap du dessin pour pouvoir vraiment savourer la lecture de ce manga.
Dans tous les cas, que l'on aime ou pas, il faut avouer que le trait est maîtrisé, que les proportions sont bonnes (malgré des pieds disproportionnés, mais c'est le style de l'auteur) et les mouvements sont très fluides. Le tout est donc très vivant. On notera aussi une très bonne utilisation du SD (Super Deformed)et des magies particulièrements réussites.
De plus, servi par un schéma narratif plutôt bien construit, avec une mise en page dynamique et des effets d'ombrages très réussis qui donnent un plus à la mise en scène déjà très bonne.

Autre point très important : les personnages. S'il sera difficile pour certain de s'y attacher à cause du design assez particulier d'Hôshin Engi, on ne peut pas nier qu'ils ont tous un certain charme. L'auteur sait dessiner des personnages très différents, faire des monstres aussi, et tous sont bien dessinés.
Leur shistoires passionnent du début à la fin, et j'apprécie vraiment Wang Tianjun. Les dix célestes, que ce soit du mont Kunlun ou des îles Jin Ao, sont vraiment réussis et tous très différents. C'est d'ailleurs ce qui est étonnant, autant de personnages et tous aussi stylés et travaillés.
Je me demande d'ailleurs où sont passés Daji et Shen Gongbao que nous n'avons pas vu depuis un petit moment.

Pour finir l'adaptation, que dire ? C'est du bon Glénat, du très bon même. Une très bonne traduction qui change de niveau de langue selon les différents protagonistes, et qui montre bien leur caractère, ou encore le milieu duquel ils sont issus. Une couverture conservée, pour les onomatopées la méthode Kana a été utilisée (onomatopées jap avec une petite traduction en français qui ne gâche en rien le dessin).
Le format est légèrement plus grand que l'original, mais ça ne fait rien (du moment qu'il n'est pas plus petit). Bon boulot donc.

Un volume très bon, pour une série toujours aussi palpitante. Une lecture agréable, le manga rempli bien sa fonction principale : détendre et faire passer un agréable moment de lecture.
Encore 9 volumes à venir, il va falloir s'armer de patience avant d'avoir la suite.


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