Critique Hunter x hunter volume 17
Dan Bluesummers
Date de sortie : 01 mai 04
Prix : 6.25 €
Note du volume 17 :
Prix : 6.25 €
Note du volume 17 :
Un match de ballon prisonnier qui oppose l'équipe de Laser à celle de Gon avait commencé dans le tome précédent, et se poursuit ici durant la moitié du volume. Puis la quête qui oppose nos héros à Genthru et sa bande continuera...
Voilà un volume que l'on aura attendu, après la parution du tome 16 en août dernier (2003 donc), nous voilà enfin en possession de ce 17ème tome.
Bon, quelques petites informations sur la suite des choses à propos de Hunter X Hunter. Le tome 20 sortira bientôt au Japon, ce qui laisserait présager une sortie française aux alentours de mars (en comptant le délais de 6 mois d’attente), et en même temps, sortira un Data Book (un livre d’information composé également de quelques dessins de l’auteur, en couleurs parfois). Togashi continue donc sa série (qui est à ce jour sa plus longue) et en est au tome 21 en prépublication. Avec toutes les « voies scénaristiques » qu’il a ouverte, on peut s’attendre à encore un bon nombre de volumes (à part s’il décide d’arrêter son manga prématurément comme il l’avait déjà fait pour YûYû Hakusho).
J'ai lu ce manga entre deux Jojo’s Bizarre Adventure, et je dois dire que c'est dans la même veine (peut-être un cran en dessous, mais tout dépend des goûts), c'est-à -dire extrêmement original et bien pensé. Je m'explique, plutôt que de faire comme tous les shônen le font, un Hunter x Hunter ou un Jojo ira chercher l'originalité. Ici, dans ce Hunter x Hunter 17, c'est ce match de ballon prisonnier et toutes ces règles. On est surpris à chaque moment (alors qu'un vrai match de ce genre...) et en admiration devant les performances des personnages. D’ailleurs, en parlant de Jojo, on peut noter que Yoshihiro Togashi s’est fortement inspiré du manga de son « collègue » de la Shueisha : Hirohiko Araki (Jojo’s Bizarre Adventure), tout d’abord dans le comportement de certains personnages, mais aussi certaines scènes des volumes précédents. Le meilleur exemple serait la très forte ressemblance entre Hisoka et Dio, ce qui n’enlève aucunement le charme de l’un des deux (c’était juste une précision pour ceux que ça intéresserait).
Alors nous commencerons par l’histoire. Depuis quelques chapitres déjà , l'histoire n'avançait plus, pour s'intéresser plus spécialement à GI, et donc développer la psychologie des personnages - et leur puissance par la même occasion. Mais dans ce volume, on va de surprise en surprise, avec des révélations qui montrent bien le talent de Togashi, et sa capacité à imaginer de bonnes histoires. Après le match l'histoire continue dans la même veine que les tomes 15 et 16, bien pensé, mais il faut aimer. En tout cas, très marrant, des entraînements originaux (qui rappelle les bons moments passés à regarder ceux qu'infligé Kame Sennin à Goku et Krilin) et un rythme régulier.
Ce scénario bien fourni est servi par une narration à toute épreuve, maîtrisée, et très travaillée. Du grand travail sur ce point là de la part de Togashi. Même si son dessin est critiquable, ce n’est pas le cas pour sa narration.
Quant au dessin, il a son charme je trouve, et on voit sans grands problèmes qu’il a été retouché, et retravaillé depuis sa prépublication dans le Shônen Weekly Jump (où le graphisme était vite fait et pas toujours très travaillé). Malgré la flemme de l’auteur qui l’incite à ne pas se fouler pour les dessins, je trouve que quand il s’y met, il fait de très beaux dessins, très agréables à l’œil.
Nous finirons avec une note sur l’adaptation, excellente comme toujours avec Kana sur les Hunter X Hunter. Bon encrage, bonne traduction, manga identique à l’original (couverture, sens de lecture, mot de l’auteur…) et des onomatopées originales conservées avec une petite traduction non gênante à côté.
L’attente a été longue, mais pas veine. Nous voilà maintenant en possession d’un très bon volume de ce grand manga qui, décidément, a tout pour plaire. Le prochain volume sera sûrement très bon, et l’attente ne sera que de deux mois. Vivement la suite.
Voilà un volume que l'on aura attendu, après la parution du tome 16 en août dernier (2003 donc), nous voilà enfin en possession de ce 17ème tome.
Bon, quelques petites informations sur la suite des choses à propos de Hunter X Hunter. Le tome 20 sortira bientôt au Japon, ce qui laisserait présager une sortie française aux alentours de mars (en comptant le délais de 6 mois d’attente), et en même temps, sortira un Data Book (un livre d’information composé également de quelques dessins de l’auteur, en couleurs parfois). Togashi continue donc sa série (qui est à ce jour sa plus longue) et en est au tome 21 en prépublication. Avec toutes les « voies scénaristiques » qu’il a ouverte, on peut s’attendre à encore un bon nombre de volumes (à part s’il décide d’arrêter son manga prématurément comme il l’avait déjà fait pour YûYû Hakusho).
J'ai lu ce manga entre deux Jojo’s Bizarre Adventure, et je dois dire que c'est dans la même veine (peut-être un cran en dessous, mais tout dépend des goûts), c'est-à -dire extrêmement original et bien pensé. Je m'explique, plutôt que de faire comme tous les shônen le font, un Hunter x Hunter ou un Jojo ira chercher l'originalité. Ici, dans ce Hunter x Hunter 17, c'est ce match de ballon prisonnier et toutes ces règles. On est surpris à chaque moment (alors qu'un vrai match de ce genre...) et en admiration devant les performances des personnages. D’ailleurs, en parlant de Jojo, on peut noter que Yoshihiro Togashi s’est fortement inspiré du manga de son « collègue » de la Shueisha : Hirohiko Araki (Jojo’s Bizarre Adventure), tout d’abord dans le comportement de certains personnages, mais aussi certaines scènes des volumes précédents. Le meilleur exemple serait la très forte ressemblance entre Hisoka et Dio, ce qui n’enlève aucunement le charme de l’un des deux (c’était juste une précision pour ceux que ça intéresserait).
Alors nous commencerons par l’histoire. Depuis quelques chapitres déjà , l'histoire n'avançait plus, pour s'intéresser plus spécialement à GI, et donc développer la psychologie des personnages - et leur puissance par la même occasion. Mais dans ce volume, on va de surprise en surprise, avec des révélations qui montrent bien le talent de Togashi, et sa capacité à imaginer de bonnes histoires. Après le match l'histoire continue dans la même veine que les tomes 15 et 16, bien pensé, mais il faut aimer. En tout cas, très marrant, des entraînements originaux (qui rappelle les bons moments passés à regarder ceux qu'infligé Kame Sennin à Goku et Krilin) et un rythme régulier.
Ce scénario bien fourni est servi par une narration à toute épreuve, maîtrisée, et très travaillée. Du grand travail sur ce point là de la part de Togashi. Même si son dessin est critiquable, ce n’est pas le cas pour sa narration.
Quant au dessin, il a son charme je trouve, et on voit sans grands problèmes qu’il a été retouché, et retravaillé depuis sa prépublication dans le Shônen Weekly Jump (où le graphisme était vite fait et pas toujours très travaillé). Malgré la flemme de l’auteur qui l’incite à ne pas se fouler pour les dessins, je trouve que quand il s’y met, il fait de très beaux dessins, très agréables à l’œil.
Nous finirons avec une note sur l’adaptation, excellente comme toujours avec Kana sur les Hunter X Hunter. Bon encrage, bonne traduction, manga identique à l’original (couverture, sens de lecture, mot de l’auteur…) et des onomatopées originales conservées avec une petite traduction non gênante à côté.
L’attente a été longue, mais pas veine. Nous voilà maintenant en possession d’un très bon volume de ce grand manga qui, décidément, a tout pour plaire. Le prochain volume sera sûrement très bon, et l’attente ne sera que de deux mois. Vivement la suite.
