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Critique K volume 1

Trent
K #1
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 1 :
Le sommet du K2 n'a jamais été atteint à partir de sa face nord. C'est pourtant par cette voie, réputée inviolable, que choisit de grimper le jeune Nawan Door, fils d'un magnat du pétrole. Mais, lorsqu'il chute à quelques mètres du sommet, qui pourrait le secourir ? Un seul nom vient à l’esprit des sherpas : K !

On le surnomme K, mais personne ne connaît ni son vrai nom ni son passé. K vit avec la montagne, il est même capable d'entendre la voix… la voix des dieux ! Pourra-t-elle le guider ?!


La sortie en France de K est une aussi plaisante qu'une bonne surprise. Kana marque avec ce titre, le retour sur le marché français de l'un des dessinateurs les plus doué de sa génération, Jiro Taniguchi. On pensait avoir tout vu avec Le sommet des dieux, (paru chez le même éditeur en 2004) mais K, nous prouve que non, la montagne dessinée par Taniguchi est une fois encore, envoûtante, magnifique. K se découpe en plusieurs petites histoires, toutes basées sur la vie et les exploits de "K", un mystérieux alpiniste. Chaque chapitre se déroule de la même façon, et c'est bien ce que l'on pourrait reprocher à ce titre... sa monotonie. Oui c'est magnifique visuellement, oui c'est prenant et envoûtant, bien sûr... mais voila, les cinq chapitres sont finalement tous construits de la même façon (à peu de choses près), soit un schéma très simple : quelque chose arrive en montagne (un accident), personne ne peut sauver les pauvres alpinistes... allons chercher K. Et K réussira là où tous on échoué, parfois par miracle, parfois par chance, mais toujours avec audace et courage. On ne peut pas non plus dire que l'on s'ennuie, ce serait exagérer, mais à la lecture de K, plus l'on progresse et plus l'on est à même de prédire la suite. Le rythme est assez lent car c'est la tension qui émane de ce manga, davantage que l'action; le tout savament dosé par Shiro Tosaki. Le scénariste, a qui l'on pourrait reprocher un penchant mysogyne fait réellement preuve de talent, il envoûte son lecteur et nous fait goûter aux dangers des "géants", l'alpinisme est une passion qui parait nettement moins étrangère après la lecture de K. Du côté du dessin, c'est évidement impeccable, Jiro Taniguchi oblige ! Son trait réaliste, son découpage qui s'adapte sans cesse aux situations, ou encore l'expressivité de ses personnages font de lui l'un des dessinateurs les plus doués et les plus reconnus en Occident (plusieurs récompenses au festival internationnal de la BD d'Angoulême). Pour conclure, on dira que K est une oeuvre magique qui aurait pu être parfaite si elle n'était pas répétitive. Une oeuvre qui se laisse lire avec grand plaisir et qui plaira aux amateurs de seinen... ou de montagne !

Critiques K volumes par volumes

 
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