Le scénario reprend de plus belle et ne ménage pas les personnages. On regrettera que l'ensemble manque un peu de rebondissements mais le récit reste efficace dans sa narration. On regrettera encore une fois que l'ensemble est exagéré voir vulgaire dans certains cas, ce qui est au passage voulu dans certains cas. Pour le reste, on retrouve les clichés du genre mais qui passent assez bien.
Sublime encore une fois, un aspect très recherché et réaliste des plans et autre décors. Quand aux personnages, ils gardent tous cette stature imposante. Chaque personnage fourmille de détails à l'image des décors. On regrettera que l'ensemble reste si sombre surtout au niveau des personnages.
L'ambiance se renforce encore plus avec le côté historique qui prend une place de plus en plus importante. A la persécutions des juifs ou l'annexion de la Mandchourie se mêle le côté fantastique entre arts martiaux surpuissants et magie orientale. Un mélange intéressant mais on regrettera un peu le côté idéaliste de l'ensemble.
Les héros sont toujours aussi bons et animés de sentiments tandis que les méchants sont vulgaires et bêtes. Ce n'est pas Zhang Tai-Yan qui va remonter malheuresement la pente. On regrettera que des ennemis dans le style de Lin Wang ne fasse pas leur apparition (sauf en terme de puissance). Le tome se concentre un peu plus sur De Guise qui représente le seul personnage intéressant exploité.
Les clichés abondent malheureusement dans ce tome. Hara garde toujours les même thèmes et se contente du minimum syndical au cours de ce tome. Encore une fois c'est le côté historique et l'ambiance qui donne qui confère l'originalité de l'oeuvre avec son côté mi-mafieux, mi-arts martiaux.
Décevant en comparaison des précédents tomes, cet épisode n'apporte pas vraiment grand chose à la série. Le scénario devient vraiment minimaliste et les personnages ne renforcent pas tellement l'ensemble malgré (ou notamment à cause) le côté sentimentaliste de certaines scènes. On a plus qu'à espérer que la suite retrouve son intérêt de départ.