Comme à son habitude, Ken-Ichi s'entraîne durement à Ryôzampaku. Pendant ce temps, un très beau garçon du nom de Natsu Tanimoto, étudiant du club de théâtre du lycée, propose à Miu d'interpréter le rôle de sa bien-aimée sur la scène !!! Serait-ce un rival amoureux ?! Perturbé, notre héros ne peut plus garder son calme !! Pourtant il le faudra bien, car Hermit, l'un des 8 champions de Ragnarök, est bien décidé à en finir avec Ken-Ichi !

Ce 7ème volume continue sur la lutte entre les 8 champions et Ken’ichi accompagné de sa bande improvisée. D’ailleurs, ces derniers ne vont pas tarder à faire connaissance avec Hermit, l’un des champions qui semblent beaucoup s’intéresser à notre héros puis surtout à Miu.

Il y a peu d’action dans ce volume, on dénotera surtout la fin avec entre une rencontre attendue entre Ken’Ichi et Hermit qui se conclura par un combat de bonne facture mais peu passionnant. Le scénario évite enfin les digressions totalement inutiles pour se centrer sur le scénario de base et concentrer le développement des personnages sur l’intrigue principale. Néanmoins, même si ce tome est un peu plus intéressant que le précédent, tout avance plutôt lentement et les divers personnages restent placés dans des clichés développés sans envergure. Seul Ken’Ichi, malgré sa lourde étiquette du héros trop bon et trop c … naïf apporte une image un peu plus crédible par certaines de ses réflexions. Néanmoins, on ne peut pas dire que le reste vole très haut avec un Hermit fort décevant dans son rôle de méchant avant tout déçu par l’existence et donc pas foncièrement mauvais mais juste à la dérive. Il faut avouer que la série a bien du mal à nous présenter un méchant, sans devoir lui trouver des raisons à son comportement violent et presque justifier ses actes. Kisara fait également les frais de ce traitement même si on doutait déjà à la lecture du tome précédent.

Franchement, je n’accroche toujours pas à Ken’Ichi. Trop irrégulier en terme de qualité et même si l’intrigue principale prend enfin place, on ne peut pas dire que l’on soit vraiment surpris par quoi que ce soit tant l’ensemble se repose trop sur la justification de notre héros, mais aussi de ses ennemis, à se battre. Heureusement que l’humour vient rehausser un peu cela grâce au ton parodique de Shun Matsuena et l’ambiance décalée du dojo Ryôzampaku qui reste agréable.