Scénario

Le scénario est toujours très léger et prétexte à introduire des touches d’humour (malheureusement trop souvent lourdingue), des clins d’œils ou encore un peu de fan service. Ce dernier élément se fait d’ailleurs très présent dans ce tome trois, et cela va même parfois très loin, comme vous pourrez le constater dans le second chapitre. Mais en allant au delà de cela et de la relative faiblesse de l’histoire, Koi Koi 7 est très rythmé et se lit plutôt rapidement, sans réel plaisir ni déplaisir.

Graphisme

Le graphisme n’a pas bougé d’un pouce depuis le premier album, nous retrouvons toujours les mêmes défauts et les mêmes qualités. Il y a parfois quelques malformations, des mauvais positionnements de membres du corps ou encore des problèmes de proportion. L’utilisation des effets informatiques donne une certaine froideur à certaines planches, alors que d’autres dégagent beaucoup plus d’émotion et sont même réussies. Cette inégalité joue en la défaveur du dessin qui gagnerait, bien évidemment, à toujours être à son meilleur niveau.

Ambiance

L’ambiance a quelque chose de très réussie. Les références constantes au monde de la japanimation ou autres donnent un réel plus aux amateurs du genre, il est d’ailleurs assez dommage que des notes n’aient pas été insérées afin de rendre cela plus accessible (expliquer certains passages qui prennent tout leur sens si l’on connaît la série parodiée). Malgré une humour parfois d’assez mauvais goût, l’atmosphère plus saine qui règne habituellement dans l’œuvre n’est pas désagréable.

Personnages

Les personnages, par contre, ont quelque chose d’attachant. Ce qui amuse, c’est le nombre de stéréotypes tournés en ridicule, mais peut-être n’était-ce pas l’intention de l’auteur. Malgré tout, les protagonistes sont tellement extrêmes qu’ils constituent l’un des points forts de la série, malgré un personnage principal bien fade, agaçant et particulièrement inintéressant.

Originalité

Un garçon binoclard, peu sûr de lui qui se retrouve entouré de filles spéciales qui, peu à peu, sont toutes attirées par lui. Cela ne vous rappelle rien ? C’est normal, ce type d’histoire revient sans cesse dans les comédies sentimentales, ainsi que les stéréotypes qui vont avec. C’est bien dommage, car le ton choisi aurait pu amener quelque chose de spécial, décalé et de bien plus intéressant.

Il manque quelque chose à Koi Koi 7, le titre est moins bon que Love Hina et Morishige est moins talentueux que Takahashi Rumiko (Maison Ikkoku, Inu Yasha) pour créer des scènes drôles. Bref, il s’agit là d’une lecture que nous oublierons assez vite, mais qui aura tout de même réussi à nous divertir pendant un court moment. C’est un manga sans prétention aucune, si ce n’est celle d’essayer de nous faire rire (ce qu’il ne parviendra pas forcément à faire, il m’a seulement fait sourire à une ou deux reprises). A conseiller aux grands fans du genre seulement… Les autres peuvent passer leur chemin.