Fiche
 
 
 
Critiques
 
 
 
Avis
 
 
 
Images
 
 
 
Personnages
 
 
 
Résumés
 
 
 
Dossiers
 
 
 
Cosplay
 

Critique Le Manoir de l'Horreur volume 10

Dan Bluesummers
Le Manoir de l'Horreur #10
Date de sortie : 26 octobre 05
Prix : 6.25 €
Note du volume 10 :
Une dixième et dernière fois – à travers six histoires plus ou moins longues – Ochazukenori nous montre l’horreur et la cruauté humaine, sensées représenter les travers de notre société actuelle…

Scénario

« Sensées représenter les travers de notre société ». Oui, vous avez bien lu : « sensées », car l’auteur ne parvient plus à transmettre ce côté sociologique. Du premier jusqu’au huitième volume, il arrivait parfois à donner un aspect de fable, de conte se terminant par une morale (souvent plus que douteuse, d’ailleurs) qui nous révélait des problèmes sociaux et nous y faisait réfléchir. Mais depuis le neuvième numéro du Manoir de l’Horreur, la série semble tourner en rond et perd chaque fois un peu de son intérêt, comme si Ochazukenori voulait la rallonger mais n’avait plus rien à dire. Alors depuis, chacune des histoires semble gratuite et inintéressante. Cette fois-ci, une seule d’entre elles a su trouver grâce à mes yeux, il s’agit de la quarante-septième qui nous interroge sur le crime : qu’est-ce que c’est ? Est-ce qu’un crime justifiable est pour autant pardonnable ? Etc. Là, nous touchons un point sensible et intéressant, et bien que le passage ne soit pas traité de manière particulièrement réussie ni originale, la phrase de conclusion n’en reste pas moins relativement pertinente.

Graphisme

Le graphisme reste égal à lui-même : c’est-à-dire relativement peu travaillé, froid et figé. Néanmoins, le premier point peut être considéré comme un point positif, car cette spontanéité confère un petit quelque chose au graphisme malheureusement trop peu maîtrisé. Ajoutons d’autre part que le coup de crayon du dessinateur a quelque chose d’extrêmement malsain et dérangeant. Seulement, s’il est des cas où ceci est un point positif (comme par exemple dans le œuvres de Mochizuki Minetarô comme La Dame de la Chambre Close et Dragon Head), ici, il s’avère que ce tracé est plutôt repoussant et nous empêche de bien rentrer dans la série, bien que l’atmosphère répugnante et sans pitié soit bien retranscrite nous n’avons pas la moindre envie de nous y arrêter et de faire un bout de chemin avec le mangaka.

Le principe de base était particulièrement original et bien pensé, mais comme cela a déjà été dit quelques lignes plus haut, cette originalité, cette qualité s’est estompée (puis perdue) au fil des albums, au profit de contes scabreux et banals. La séance quarante-sept mise à part, les autres nouvelles ont toutes perdu l’aspect « sociologique » qui était pourtant leur point fort, tombant dans de nombreux clichés du genre. Du Manoir de l’Horreur d’Ochazukenori, il nous reste alors un arrière-goût de mal exploité qui nous pousse à considérer cet ultime volume comme décevant, gratuité informe et sans profondeur. Dommage… Espérons que Réincarnations (one-shot de l’auteur qui paraître chez Akata / Delcourt, collection ôbon, dans une édition de luxe) relèvera le niveau. Zangekikan © Ochazukenori / Seirindo Visual Ltd.

erreur serie_genre:Illegal mix of collations (latin1_swedish_ci,IMPLICIT), (utf8mb4_general_ci,COERCIBLE), (utf8mb4_general_ci,COERCIBLE) for operation 'in'