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Critique Les Lamentation de l'Agneau volume 6

Dan Bluesummers
Les Lamentation de l'Agneau #6
Date de sortie : 22 mars 06
Prix : 7.50 €
Note du volume 6 :
De retour à la maison familiale après avoir quitté la clinique, Chizuna continue à prendre les médicaments qui empêchent ses crises mais malmènent son cœur. Habitués à rester seuls, elle et son frère Kazuna reçoivent la visite d’une infirmière qui travaillait à la clinique de leur père et « enquête » sur le suicide de ce dernier. Pendant ce temps, Kinoshita, Yaegashi, son oncle et sa tante continuent à s’inquiéter de la santé de Kazuna avec qui ils n’ont plus de contact…

Scénario

Dernière ligne droite avant la fin de la série, ce volume, moins étouffant qu’à l’accoutumée, respire une certaine légèreté, un éphémère bonheur des deux « vampires » (si je puis m’exprimer ainsi) qui retournent au lycée et reprennent une vie plus normale… Cette fois-ci, Tôme Kei explore la complexité et la profondeur du personnage qu’est Chizuna, en la rendant plus humaine et en revenant plus en détail sur son passé, et offre à Kazuna une chance de vivre normalement. Cependant, malgré cette apparente joie et la vie redevenue comme normale (ou presque) pour Kazuna, nous ne pouvons nous empêcher d’envisager un destin tragique pour la famille Takashiro. Réponse dans le septième et dernier tome !
Une fois de plus, nous sommes impressionnés et restons ébahis par le travail affolant fourni par l’auteur sur cette œuvre qui l’a fait connaître. L’histoire est extrêmement travaillée, d’une intelligence peu commune, magnifiquement narrée et d’une grande richesse. Le fait de réimplanter le mythe du vampire dans le Japon moderne à l’aide du maladie héréditaire est une idée excellente qui n’a de cesse de me fasciner, d’autant plus que c’est fait avec un tact et un doigté rarement égalé, insufflant une once de gothisme au Japon actuel.

Graphisme

L’aspect graphique est toujours aussi sublimissime. L’auteur nous fascine en créant son monde, son Japon personnalisé et en créant cette atmosphère dont elle seule a le secret : une ambiance à la fois froide et très humaine. Pour ce qui est de la mise en page, elle possède un doigté assez unique qui permet à l’histoire de se développer doucement, avec finesse et subtilité.
Il est également amusant de noter l’évolution du graphisme depuis le premier tome. Si, au début, nous pouvions déjà sentir la patte de l’artiste, elle n’était pas encore aussi maîtrisée et nous y relevions quelques légers défauts. Maintenant, le coup de crayon s’est affiné – en laissant néanmoins toujours place aux traits esquissés, ayant un côté plus finalisé qu’auparavant – et les intervenants sont dessinés de manière superbe.
J’aurais beau le dire et le répéter, mais elle fait partie des meilleures dessinatrices actuelles, aux côtés des excellents Miura (Berserk), Inoue (Vagabond), Samura (L’Habitant de l’Infini), Hôjô (Angel Heart), Endô (Eden), Yazawa (Nana) et quelques autres…

Avant-dernier tome, avant-dernier émerveillement avant la fin de ce titre qui nous aura donné tant de plaisir. Chaque volume de cette série magnifique est, pour moi, un plaisir absolu. Les dessins sont d’une beauté extraordinaire, le scénario est génialement bien écrit et bien pensé (rhââ, cette modernisation du mythe du vampire est d’une maîtrise !), l’ambiance qui s’en dégage est superbe, les personnages géniaux… Bref, Les Lamentations de l’Agneau est un travail exemplaire de Tôme Kei, un chef-d’œuvre et, accessoirement, ma lecture préférée du moment. (Pour le dernier numéro, je vous réserve une critique plus approfondie que celle-ci. A dans deux mois). Hitsuji no Uta © Tôme Kei 2003 / Gentosha Comics Inc., Tôkyô.

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