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Critique Magara volume 1

LorDjidane
Magara #1
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 1 :
Dans un univers en décrépitude où des travailleurs forcés sont traités comme des esclaves par des forces de l’ordre despotiques au service d’un pouvoir tyrannique, un groupe de jeunes décide de se rebeller contre le destin qui lui est imposé. Bandes rivales, courses en moto, complot gouvernemental...
L’action ne faiblit pas un instant dans cette oeuvre de toute première qualité où se révèle l’immense talent de son auteur : dessin maîtrisé et innovant, découpage ingénieux, caractérisation originale des personnages, univers parfaitement cohérent...


Voilà le one-shot qui a révélé l’auteur de C (oeuvre précédemment traitée ici-même) au public. De par ses inspirations scénaristiques via l’univers cyberpunk rappelant Otomo (Akira) ou esthétiques par un dessin rappelant Matsumoto (Ping Pong notamment), ce manga se veut être un concentré d’action où la part prise par le scénario n’est pas des plus importantes. Le héros, Kôsei, est un jeune garçon de quinze ans, orphelin, chef de gang. Il s’amuse à défier les autres jeunes gangs au travers de joutes mécaniques à dos de moto. Mais le destin qui lui est promis, de même que celui promis à tous les jeunes de seize ans, n’est guère pour lui plaire : il va devoir travailler à l’usine pour le restant de ses jours, sans avoir jamais la chance de quitter le pays qui d’ailleurs est le seul au monde lui a-t-on appris, à lui ainsi qu’au reste de la population. Bien évidemment, il refuse de se plier à cette logique, et avec ses amis, au regard d’une rencontre qui lui rappellera de mauvais souvenirs, il va entamer une quête afin de comprendre de quoi il retourne vraiment. En tant que one-shot, l’histoire n’est bien évidemment pas très développée, le rythme est très soutenu et on est sans cesse baladé d’un coin à l’autre, sans que les transitions soient pour autant bien faites. En effet, tout va tellement vite qu’on a parfois l’impression que cela manque un peu de "liant". On peut tout de même noter que le dénouement de l’histoire, bien que très rapide, est plutôt surprenant, lorsque l’on compare aux codes du genre, et c’est avec étonnement que l’on assiste au dénouement. Les quelques dizaines de pages qui restent en fin de livre permettent de nous montrer quelques histoires courtes de l’auteur où l’on découvre d’autres facettes de son talent. Le dessin quant à lui n’est pas aussi net que dans C. En effet, l’auteur donne l’impression de se chercher quelque peu ici, et c’est avec un dessin quelque peu tremblant et n’étant pas sans rappeler des auteurs comme Matsumoto que l’auteur réussit à dépeindre un univers cyberpunk très oppressant, dans lequel on ne cesse de se demander la finalité du monde où notre héros et ses amis vivent. Finalement, si ce one-shot n’est pas vraiment un incontournable du genre, il en reste plutôt plaisant à lire et nous permet de voir comment l’auteur de C a pu se faire connaître du grand public.

Critiques Magara volumes par volumes

 
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