Depuis qu'elle s'est lancée dans sa carrière solo, Nana Ôsaki vit au rythme de son planning ultra-chargé. Toutefois, elle a le coeur serré par sa séparation avec Ren et le fait de ne plus du tout communiquer avec lui. Ce dernier souffre à cause de son addiction à la drogue, mais semble vouloir aller retrouver Nana pour son anniversaire...
Encore une fois, Ai Yazawa nous renverse ! Ce nouveau tome attendu avec impatience joue parfaitement sur la beauté, la tristesse, l'avenir, le passé et le présent dans une aire voluptueuse et mélancolique. D'une page à l'autre, le rire est remplacé par la douleur d'une fin qui approche, et se dessine avec brio.
Même si le tome se disperse un peu dans les nombreux personnages apparus jusqu'ici (la famille de Nana Ôsaki, Miu et Yasu, Takumi, Hachi et Reira et leur triangle amoureux...), on peut quand même se concentrer sur Ren et sa chute dans l'obscurité. Les évènements sombres qui sont suggérés, invite l'imagination du lecteur à se faire une idée sur ce qui a provoquer la fuite de Nana et la dissolution des groupes Trapnest et BLAST. Bien que les tomes précédents nous en donnent un avant gout, celui-ci nous fait de nouveau réfléchir et la dernière page nous fait sombrer dans cette idée triste. Cela n'empêche en rien le rire de trouver sa place parmi tous ces évènements et d'insuffler, une nouvelle fois, l'impatience d'un nouveau tome au lecteur.
Sans trop vouloir me répéter, Ai Yazawa est un génie de la torture amoureuse et douloureuse sans nous le faire ressentir. C'est impressionnant à quel point les règles du jeu peuvent basculer d'un moment à l'autre, sans que l'on est pu s'en apercevoir. NANA est une série plus que recommandable, c'est un incontournable et une fois de plus, l'auteure nous le comfirme par ce 20ème volume.
On attend la suite avec hâte...