Noodle Fighter se découpe en petites histoires sans liens apparent. On y découvre Miki Onimaru dans les événements de la vie quotidienne, qui aide sa mère au restaurant qu'elle tient. Cependant Miki est très portée sur la bagarre et est même la terreur du quartier dans ce domaine. Au passage contrairement à ce qu'annonce le titre, ce manga n'est pas en rapport avec la cuisine (le seul lien direct étant l'existance du restautant Onimaru). Comme dit précédemment, le scénario se découpe en petites histoires ce qui pourrait déstabiliser ou déplaire à certains, cependant ces différentes histoires permettent de voir Miki sous des angles différents, dans des situations toutes plus loufoques les unes que les autres. On accompagne une petite fille simple (très simple même) dans sa "découverte" de la vie, ses relations avec les autres (qui pour l'instant se résument à se battre). Autour de Miki gravitent un certain nombre de protagonistes présents à presque toutes les histoires tels Tsuji, apprenti magicien doué mais paralysé par le trac lorsqu'il se produit en public (c'est le seul garçon dont Miki retient le nom et c'est aussi le seul à l'avoir vaincue), il y a aussi Ota, le marchand de légumes à côté du restaurant Onimaru, il sert de faire-valoir à Miki et est toujours là pour donner des conseils. Megumi est pour sa part la grande rivale de Miki, elle est livreuse de la boulangerie en face du restaurant Onimaru et, bien qu'elle soit particulièrement jolie et soignée, elle a un petit penchant pour les sciences occultes (espérant ainsi pouvoir vaincre Miki). Kankurô, jeune homme déterminé à vaincre Miki malgré ses innombrables défaites et enfin Makiko Onimaru, mère de Miki et seul être au monde capable de calmer sa fille en toutes circonstances. Les graphismes sont simples et pourront en rebuter plus d'un, mais on s'y fait assez rapidement. Voilà donc un manga qui se laisse lire mais dont l'humour ne plaira pas à tout le monde.