Toneriko poursuit son duel contre Sakura. Ce dernier semble prendre l’avantage et remarque surtout que son adversaire n’a plus ce regard si froid et meurtrier qu’il avait pu lui connaître quelques années auparavant. Mais à force de le provoquer et après avoir mentionné le nom de Tekirai, ces yeux qui n’ont plus rien d’humain réapparaissent…

Affrontements, trahisons et solitudes sont les maîtres mots de ce tome. Le principe de numéro pour cette guilde d'assassins n'était pas sans rappeler Black Cat de Yabuki Kentaro, mais la comparaison s'arrête là, la fin de ce tome dévoilant quelque chose d'apparemment plus complexe caché derrière cette organisation. Ce second volume nous présente un Tonerico quelque peu perdu, en proie aux doutes et inquiet du tord qu'il peut causer à ceux dont il est proche. Mais, d'un autre côté, on constate qu'il possède en lui une part de "ténèbres" que certains comme Sakura et peut-être Ageha cherchent à développer car, bien entendu, sa force augmente lorsqu'il est dans ce mode.

Malgré quelques combats, ce second volume reste celui des présentations plus que celui de l'action. Il sert de transition au volume précédent en s'axant sur les personnages précédemment introduits. C'est ainsi que l'on en apprend plus sur Sakura et Ageha même si ce dernier demeure quelque peu énigmatique. Tamamushi, la gamine qui s'occupe des cadavres, est elle aussi présentée sous un angle nouveau et on a un aperçu du passé de Mizuto. Cela permet de donner un peu de relief aux protagonistes qui en manquaient cruellement et de sortir des clichés.

L'ambiance est tantôt pesante (lors des rencontres entre Tonerico et Tekirai par exemple) tantôt légère surtout lorsque l'on est en présence de Mizuto. Mais le côté noir de l'organisation paraît plus dans ce tome, dû dans un premier temps au mal-être de Tonerico et dans un deuxième temps aux manigances du N°3.

Number est un manga qui pour l'instant se laisse lire. La fin de ce tome semble être annonciatrice de changements et de rebondissements intéressants. Espérons que la suite ne nous décevra pas.