Critique One piece volume 21
Dan Bluesummers
Date de sortie : 12 mai 04
Prix : 6.50 €
Note du volume 21 :
Prix : 6.50 €
Note du volume 21 :
Luffy n’a rien pu faire contre Mr. O. La guerre a éclatée. Vivi et les autres ont néanmoins réussi à arrêter les hommes de Crocodile, cependant, l’armée rebelle s’est attaquée au royaume…
Mais Vivi ne perd pas espoir et tentera par n’importe quel moyen de sauver son pays qu’elle aime tant, même si elle doit faire de grands sacrifices. De leur côté, les membres de l’équipage feront tout pour aider Vivi dans sa périlleuse lutte…
Ce volume de One Piece est, comme toujours, un pur moment de détente, mais on se rend compte que celui-ci est moins bon que ce à quoi l’auteur nous avait habitué. Non pas que le volume soit mauvais, loin de là même, mais pour ma part, je n’ai pas trouvé que c’était le meilleur. Je m’explique. Le côté le plus positif de One Piece est que c’est un shônen quasiment hors normes et qui, bien qu’il soit la « relève de Dragon Ball », possède énormément de points originaux. L’auteur se renouvelle sans cesse, créé une histoire aux allures politiques, un monde vraiment intéressant, et nous plonge dans nos souvenirs d’enfance (ah, les pirates…). On pourrait même presque dire qu’Eiichiro Oda revisite L’Île au Trésor de Robert Louis Stevenson en nous donnant sa propre vision. En effet, le but semble le même, les pirates, l’univers y ressemblent, mais ça n’empêche pas que l’on s’amuse tout au long de nos lectures. One Piece est une petite merveille, une mine d’or pour tous fan de pirates ou du livre précédemment cité, mais ce volume est moins « magique » que les précédents, il nous fait moins rêver.
Dans ce volume, il y a surtout des combats, des combats certes très bien dessinés, et mis en page, mais on sent plus l’influence du shônen avec le thème du dépassement de soi. En effet, le combat de Sandy et celui de Zorro en sont de parfaits exemples, au début, l’affrontement est difficile mais les adversaires sont quasiment équivalents d’un point de vue de leur puissance. Puis le combat tourne en la faveur de l’ennemi, pour finir avec le héros qui se relève, plus fort, et finit le combat sans grand mal. C’est un schéma typique du shônen, et c’est une des raisons pour lesquelles je trouve ce tome moins inventif, la lecture reste néanmoins très intéressante et divertissante. Enfin, il y a tout de même le combat de Nami qui est purement génial, tant il est original et marrant.
Mais dans ce volume, l’histoire n’avance pas, ou presque pas, l’auteur fait traîner la trame principale pour s’occuper des combats de chaque personnage en un certain nombre de page, pour bien montre l’importance équivalente de nos héros (contrairement à Shaman King ou hunter X Hunter où beaucoup de personnages sont laissés de côté…). On note toujours cette présence omniprésente de l’humour, un humour complètement déjanté et délirant dont seul l’auteur connaît la recette, et on ne pourra s’empêcher de s’écrouler (de rire) devant le lamentable début de combat de Nami, ou les réactions assez pitoyables de notre cuistot. Le tout est doté d’une mise en page intéressante et vivante, bien plus que ne l’étaient les premiers volumes je trouve, comme quoi, l’inversion du sens des planches change beaucoup à la vie retranscrite dans le manga (imaginez le découpage de la page 68 en inversé, à mon avis, ça aurait moins d’impact, de même pour les scènes du combat de Zorro). Enfin, toujours un bon travail de mise en scène de la part de l’auteur qui travaille beaucoup sur les ombrages et les points de vues (du haut, du bas, etc.) pour donner plus d’impact à ses planches. Impeccable, et très fluide.
Quant au graphisme, bien qu’il soit l’un des aspects les plus originaux de ce manga, on reconnaît certains points communs avec celui d’Akira Toriyama (Dragon Ball), par exemple ce trait très nerveux, et pas toujours parfaitement droit sur les gros plans. Egalement beaucoup de détails pour jouer sur les ombrages, ou sur les cicatrices lors des combats, et l’utilisation de la trame est plutôt bonne, bien que l’auteur ne joue pas beaucoup sur cela. Le dessin de la couverture est vraiment sympathique quant à lui, et il faut noter qu’en mettant le volume 21 et 22 côte à côte, cela donne une seule image, donnant un effet de « Mr. O et sa bande VS. Luffy et son équipage », très réussi, et une bonne mise en couleur également. Dans ce volume, il y a aussi moins de décors que d’habitude, on en voit surtout dans les passages avec Vivi, et dans celui avec Zorro (mais dans ces deux cas, ça a un but, c’est pour une raison particulière). Ce style ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais on ne peut nier la qualité du travail que l'auteur a fourni.
Dans ce volume, comme dit plus haut, l’histoire n’avance pas, et de même pour les personnages, mis à part Zorro sur qui on apprend quelques petites choses, et également les réelles intentions de Mr. 0, mais ça reste minime. La psychologie des personnages est moins travaillé que d’habitude, normal, ce volume est consacré aux combats. On notera tout de même que Luffy n’apparaît pas une seule fois dans ce volume.
L’adaptation Glénat, c’est du tout bon. Si il y a quelques mois, Glénat était un éditeur qui publiait de bons manga, mais qui ne faisait pas tellement attention au fan, maintenant, ça a changé. On s’en rend compte avec déjà la conservation des couvertures originales, du sens de lecture, et des onomatopées. Les onomatopées sont d’ailleurs traitées comme chez Kana, c’est à dire, l’originale, et une discrète traduction en coin. La traduction est fidèle à l’originale, et le lettrage très bon (mais ce n’est pas nouveau). L’encrage est aussi de bonne qualité, par contre, je pense que c’est le tome que j’ai entre les mais, mais bon, l’encre a bavée sur certaines pages. Rien de bien dérangeant, mais bon, c’est pour chipoter un petit peu. Allez, chipotons, le format est légèrement plus grand que le format original (format Jump, le même que les manga de la collection Kana).
Ce volume, je l’ai lu avec un grand plaisir, et j’ai admiré, comme toujours, le grand travail de Oda sur le dessin. Mais il faut dire que ce n’est pas le plus passionnant de la série, et que les combats sont très longs (et rappellent un peu Dragon Ball). Enfin, la partie contre Mr. 0 touche à son fin, et d’ici 2 tomes nous découvrirons une nouvelle partie de One Piece.
Un volume qui reste bon donc, malgré qu’il ne soit pas le meilleur. Par contre, je reste sur mes positions, One Piece, c’est un excellent shônen, et certainement l’un des plus originaux et agréables du marché français actuel.
Mais Vivi ne perd pas espoir et tentera par n’importe quel moyen de sauver son pays qu’elle aime tant, même si elle doit faire de grands sacrifices. De leur côté, les membres de l’équipage feront tout pour aider Vivi dans sa périlleuse lutte…
Ce volume de One Piece est, comme toujours, un pur moment de détente, mais on se rend compte que celui-ci est moins bon que ce à quoi l’auteur nous avait habitué. Non pas que le volume soit mauvais, loin de là même, mais pour ma part, je n’ai pas trouvé que c’était le meilleur. Je m’explique. Le côté le plus positif de One Piece est que c’est un shônen quasiment hors normes et qui, bien qu’il soit la « relève de Dragon Ball », possède énormément de points originaux. L’auteur se renouvelle sans cesse, créé une histoire aux allures politiques, un monde vraiment intéressant, et nous plonge dans nos souvenirs d’enfance (ah, les pirates…). On pourrait même presque dire qu’Eiichiro Oda revisite L’Île au Trésor de Robert Louis Stevenson en nous donnant sa propre vision. En effet, le but semble le même, les pirates, l’univers y ressemblent, mais ça n’empêche pas que l’on s’amuse tout au long de nos lectures. One Piece est une petite merveille, une mine d’or pour tous fan de pirates ou du livre précédemment cité, mais ce volume est moins « magique » que les précédents, il nous fait moins rêver.
Dans ce volume, il y a surtout des combats, des combats certes très bien dessinés, et mis en page, mais on sent plus l’influence du shônen avec le thème du dépassement de soi. En effet, le combat de Sandy et celui de Zorro en sont de parfaits exemples, au début, l’affrontement est difficile mais les adversaires sont quasiment équivalents d’un point de vue de leur puissance. Puis le combat tourne en la faveur de l’ennemi, pour finir avec le héros qui se relève, plus fort, et finit le combat sans grand mal. C’est un schéma typique du shônen, et c’est une des raisons pour lesquelles je trouve ce tome moins inventif, la lecture reste néanmoins très intéressante et divertissante. Enfin, il y a tout de même le combat de Nami qui est purement génial, tant il est original et marrant.
Mais dans ce volume, l’histoire n’avance pas, ou presque pas, l’auteur fait traîner la trame principale pour s’occuper des combats de chaque personnage en un certain nombre de page, pour bien montre l’importance équivalente de nos héros (contrairement à Shaman King ou hunter X Hunter où beaucoup de personnages sont laissés de côté…). On note toujours cette présence omniprésente de l’humour, un humour complètement déjanté et délirant dont seul l’auteur connaît la recette, et on ne pourra s’empêcher de s’écrouler (de rire) devant le lamentable début de combat de Nami, ou les réactions assez pitoyables de notre cuistot. Le tout est doté d’une mise en page intéressante et vivante, bien plus que ne l’étaient les premiers volumes je trouve, comme quoi, l’inversion du sens des planches change beaucoup à la vie retranscrite dans le manga (imaginez le découpage de la page 68 en inversé, à mon avis, ça aurait moins d’impact, de même pour les scènes du combat de Zorro). Enfin, toujours un bon travail de mise en scène de la part de l’auteur qui travaille beaucoup sur les ombrages et les points de vues (du haut, du bas, etc.) pour donner plus d’impact à ses planches. Impeccable, et très fluide.
Quant au graphisme, bien qu’il soit l’un des aspects les plus originaux de ce manga, on reconnaît certains points communs avec celui d’Akira Toriyama (Dragon Ball), par exemple ce trait très nerveux, et pas toujours parfaitement droit sur les gros plans. Egalement beaucoup de détails pour jouer sur les ombrages, ou sur les cicatrices lors des combats, et l’utilisation de la trame est plutôt bonne, bien que l’auteur ne joue pas beaucoup sur cela. Le dessin de la couverture est vraiment sympathique quant à lui, et il faut noter qu’en mettant le volume 21 et 22 côte à côte, cela donne une seule image, donnant un effet de « Mr. O et sa bande VS. Luffy et son équipage », très réussi, et une bonne mise en couleur également. Dans ce volume, il y a aussi moins de décors que d’habitude, on en voit surtout dans les passages avec Vivi, et dans celui avec Zorro (mais dans ces deux cas, ça a un but, c’est pour une raison particulière). Ce style ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais on ne peut nier la qualité du travail que l'auteur a fourni.
Dans ce volume, comme dit plus haut, l’histoire n’avance pas, et de même pour les personnages, mis à part Zorro sur qui on apprend quelques petites choses, et également les réelles intentions de Mr. 0, mais ça reste minime. La psychologie des personnages est moins travaillé que d’habitude, normal, ce volume est consacré aux combats. On notera tout de même que Luffy n’apparaît pas une seule fois dans ce volume.
L’adaptation Glénat, c’est du tout bon. Si il y a quelques mois, Glénat était un éditeur qui publiait de bons manga, mais qui ne faisait pas tellement attention au fan, maintenant, ça a changé. On s’en rend compte avec déjà la conservation des couvertures originales, du sens de lecture, et des onomatopées. Les onomatopées sont d’ailleurs traitées comme chez Kana, c’est à dire, l’originale, et une discrète traduction en coin. La traduction est fidèle à l’originale, et le lettrage très bon (mais ce n’est pas nouveau). L’encrage est aussi de bonne qualité, par contre, je pense que c’est le tome que j’ai entre les mais, mais bon, l’encre a bavée sur certaines pages. Rien de bien dérangeant, mais bon, c’est pour chipoter un petit peu. Allez, chipotons, le format est légèrement plus grand que le format original (format Jump, le même que les manga de la collection Kana).
Ce volume, je l’ai lu avec un grand plaisir, et j’ai admiré, comme toujours, le grand travail de Oda sur le dessin. Mais il faut dire que ce n’est pas le plus passionnant de la série, et que les combats sont très longs (et rappellent un peu Dragon Ball). Enfin, la partie contre Mr. 0 touche à son fin, et d’ici 2 tomes nous découvrirons une nouvelle partie de One Piece.
Un volume qui reste bon donc, malgré qu’il ne soit pas le meilleur. Par contre, je reste sur mes positions, One Piece, c’est un excellent shônen, et certainement l’un des plus originaux et agréables du marché français actuel.
