Deux nouvelles enquêtes pour l'avocat le plus célèbre du jeu vidéo (et maintenant du manga ?). Encore une fois, les auteurs nous mènent dans des histoires dans l'esprit du jeu vidéo, à savoir complètement décalée peuplé de personnages loufoques et d'enquêtes à rebondissements. Bien évidemment, les enquêtes sont un peu courtes (format oblige) et tout se passe encore une fois dans le tribunal, les interactions extérieures étant limitées aux meurtres et à la manière dont Phoenix va se retrouver à défendre son client. L'avantage c'est que l'on recherche autant le meurtrier que son mode opératoire alors que dans les jeux, on a, dans la plupart des cas, déjà en tête l'identité du vrai coupable.
La première affaire va plutôt mettre le jeune avocat en difficulté surtout qu'au fur et à mesure que celui-ci démêle le fin mot de l'histoire, le nouveau coupable désigné ne va pas l'arranger non plus. Heureusement, il va compter sur l'aide de son rival et ami, Hunter pour faire la lumière sur le premier meurtre. Une première affaire qui joue plus sur la corde sensible mais peine à être crédible dans son histoire. Les faits, les indices, les événements passés ne s'enchaînent pas tous de manière très logique et on peine à croire à certaines révélations et coïncidences en dépit de quelques bonnes idées comme le fait de remonter l'histoire plutôt loin dans le passé.
La seconde s'avère bien plus intéressante bien qu'il serait mal avisé de la juger, la conclusion n'arrivant qu'avec le prochain volume. Là aussi, il y a toujours ce côté invraisemblable et loufoque de l'histoire composé d'une galerie de personnage déjanté mais l'évolution de l'enquête s'avère mieux construite et donc plus prenante à suivre. Phoenix est plus acculé que précédemment surtout que cette affaire ne l'oppose pas à un procureur susceptible de l'aider.
Un volume sympathique, distrayant mais guère indispensable sauf pour les fans ou un public assez jeune. Les affaires sont dans l'esprit de la série et le fan devrait apprécier mais il n'y a pas la même rigueur et complexité scénaristique derrière