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Critique Pink Diary volume 4

Dan Bluesummers
Pink Diary #4
Date de sortie : 24 janvier 07
Prix : 7.50 €
Note du volume 4 :
Dans le volume précédent, Akemi murmurait ces quelques mots à l’oreille de Tommy : « Sors avec moi. Et comme je ne partage pas, ça veut dire que tu dois quitter ta petite Sachiko ». S’il ne répond pas positivement à ce chantage dans les trois jours, Akemi se fera un plaisir de révéler à tous les lourds secrets familiaux de Sachiko…
Comment Tommy pourra-t-il se sortir de cette situation sans blesser les gens qu’il aime ?

Je dois avouer ne pas trop savoir comment m’y prendre pour critiquer ce titre, abouti par bien des aspects mais disposant d’un certain nombre de faiblesses.
Tout d’abord, précisons qu’il s’agit d’un « shôjo manga français » (ce terme continue à me surprendre, mais passons) créé par une certaine Jenny et édité par Delcourt. C’est donc bel et bien un titre à destination d’un public essentiellement féminin. Nous suivons la vie d’une dizaine de personnages à travers le journal intime tenu par Kiyoko, une jeune lycéenne. Ce procédé de narration par « voix-off » est particulièrement réussi et nous permet de mieux cerner les différents protagonistes, ou en tout cas du point de vue de l’auteur de ce « Pink Diary ». En effet, étant donné que sa vision des choses domine, nous avons une représentation parfois manichéenne de ce cercle de camarades, dans lequel Akemi représente la « méchante ». Cependant, il faut remarquer que cela tend à changer dans ce quatrième volume : les vacances aidant, deux groupes se créent, et le couple Tommy-Akemi sort par conséquent de la narration de Kiyoko. Là, les personnages se révèlent un peu plus et évoluent, même l’insupportable Akemi gagne quelque peu en nuances et en profondeur.
De plus, malgré la complexité de certains sentiments et évènements racontés, le tout est narré de manière assez naïve. Ceci est peut-être également explicable par la tenue du journal intime par une jeune personne ?
Autrement, nous sentons que Jenny porte un réel intérêt a ses personnages tant elle les dessine avec soin. Son coup de crayon, même s’il ne semble pas encore être 100% maîtrisé (certaines expressions manquent encore de puissance et les visages peuvent manquer de relief sur les visages dessinés de trois quart), est agréable, en perpétuelle progression depuis le premier album et SURTOUT : les planches sont brillamment encrées.
Au niveau purement graphique, son style se construit avec un brin d’influences franco-belge (visible dans certaines prises de vue et dans le design de quelques intervenants) assemblés aux codes japonais. Nous pouvons remarquer une relation inverse quant à la mise en page, très carrée et précise comme dans notre BD locale et nettement plus « storyboardée » lors de scènes plus intenses et riches en mouvements.


Au final, je dois bien avouer que, sans être totalement convaincu, j’ai passé un moment de lecture plutôt sympathique. Je lirais la suite sans déplaisir et attends de voir les progrès de Jenny et son équipe.

Critiques Pink Diary volumes par volumes

 
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