C’est un titre certes novateur mais très étrange que nous sert Mikiyo Tsuda. Le principal point qui dérange est l’ambiance qui se dégage de ce titre. Des garçons qui se travestissent pour le plaisir de leurs petits camarades… Un arrière gout de fantasme bien japonais est plus que présent à la lecture de ce premier tome. Le trait est proche de ce qui se fait dans le shojo avec des personnages féminisés et un dessin plutôt simpliste, focalisé sur les visages des personnages. Sans être exceptionnel le graphisme reste agréable mais chose habituelle dans ce registre, est un peu trop surchargé de dialogues. Les personnages principaux sont au nombre de trois, tous les autres ne font guère plus que de la figuration. Et dans ces trois personnages, Mikiyo Tsuda a le mérite de proposer des personnalités intéressantes, originales. Princess Princess est le manga parfait pour jeunes adolescentes amatrices de « yaoi » voire un lectorat intrigué par ce manga mettant en scène trois travestis contre leur gré. Ce titre trouvera son public mais sera rapidement oublié par la majorité…