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Critique Réincarnation volume 1

Dan Bluesummers
Réincarnation #1
Date de sortie : N/C
Prix : N/C
Note du volume 1 :
Premier one-shot d’Ochazukenori à paraître en France, l’auteur n’en est pas moins connu dans l’hexagone grâce à (ou à cause de) sa série : Le Manoir de l’Horreur. Ici, il frappe encore et dépeint la cruauté humaine à travers sept contes d’une vingtaines de pages chacun.

Scénario

Les éditions Akata / Delcourt semblent placer beaucoup d’espoir dans cet auteur de manga d’horreur. Cependant, nous continuons à nous questionner sur le pourquoi de cet attachement à son travail. En effet, une fois de plus, Ochazukenori déstabilise par la cruauté à toute épreuve de ses histoires et par ses maladresses. Censé, cette fois-ci, « éclairer les zones d’ombre des méandres du cerveau humain », ce titre n’en fait rien (en tout cas, ça n’a pas marché avec moi, ne me sentant pas proche des personnages ni du monde qui les entoure). Non seulement l’approche n’est pas réaliste, mais elle n’est pas crédible non plus; nous éprouvons donc du mal à voir le rapprochement fait avec la réalité. En quelques mots, ce qui aurait dû être une satire horrifique et terrifiante de notre société devient une caricature malsaine et dérangeante, qui paraît étrangement gratuite, bien que nous échappions aux morales plus que douteuses de sa précédente œuvre à avoir été publiée en France…
Enfin… Ce dernier défaut est remplacé par un autre – moins gênant, certes, mais gênant quand même – : les chapitres se terminent brusquement pour nous laisser imaginer le dénouement par nous-même. Le procédé de « fin ouverte » peut avoir énormément d’intérêt, malheureusement, il ne fonctionne pas dans le cas étudié. Pour quelle raison ? Tout simplement car les scénarii sont trop peu développés pour que notre esprit puisse vagabonder, y réfléchir ou en rêver après-coup... Au contraire, nous sommes plutôt heureux d’en finir et essayons d’oublier la lecture le plus rapidement possible. Dommage.

Graphisme

Il y a par contre une amélioration notable sur le plan graphique (ou peut-être est-ce dû au format, plus grand, qui donne un aspect plus aéré et, par conséquent, plus agréable à regarder). Nous n’atteignons toujours pas des sommets, mais la mise en page s’est affiné, ce qui permet une lecture plus fluide (Ochazukenori est aussi réalisateur de films destinés au marché de la vidéo, la réalisation lui a très certainement été bénéfique car son découpage s’en trouve amélioré). Il a également l’air plus confiant, ce qui se ressent à travers un tracé qui s’est affirmé, plus net qu’auparavant mais toujours aussi spontané.
Pour finir, le dessin – qui ne plaira certainement pas à tout le monde – confère à Réincarnation son ambiance si particulière et unique. C’est un style, à vous de voir si vous y adhérez.

Finalement, nous avons droit à un manga de série B de pure divertissement, si tant est que nous parvenons à accrocher au style (aussi bien narratif que graphique) de l’auteur. L’édition est par contre irréprochable : la maquette est impeccable, les pages couleurs en début de volume sont très bien réalisés et la traduction est de premier ordre. Si vous voulez découvrir Ochazukenori, je vous conseille ce titre plutôt que Le Manoir de l’Horreur, parce qu’au final il est plus maîtrisé, malgré ses fins abruptes, et plus facile à lire. Zangekikan © Ochazukenori / Seirindo Visual Ltd.

Critiques Réincarnation volumes par volumes

 
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