La première chose qui frappe lors de la lecture de Royal 17, c'est combien ce titre est un pur shojo (manga pour fille). De la première à la dernière page, le doute n'est pas un seul instant permis ! Une jeune princesse qui doit subir les vices de son ténébreux et séduisant garde du corps... de quoi faire d'avantage rêver les filles que les garçons ! A l'opposé des titres de Watase, Kayono nous propose une œuvre qui se focalise entièrement sur la relation conflictuelle et passionnée entre Kazami et la jeune Lumina. Sorte de conté de fées moderne, Royal 17 confronte le bon vieux mythe du prince charmant à la société japonaise. Bourré de clichés et situations improbables, cette série a du moins le mérite d'assouvir des fantasmes féminins sur des pages en noir et blanc. La seconde chose qui frappe, c'est la crudité des scènes de "rapprochement" entre les personnages. Loin du suggéré, la mangaka Kayono mélange allègrement sexualité et sentiments. Surement sa façon à elle de moderniser l'image du prince charmant. Royal 17 est une série destinée aux adolescentes et à elles uniquement. A lire en secret sous sa couette ou dans les rayons de la Fnac, ce premier tome ravira les amatrices de relations impossibles ... mais après tout, rêver n'a jamais fait de mal à personne.